Les affrontements entre des membres de l’armée et des milices paramilitaires connues sous le nom de Force de soutien rapide (Rsf) ayant fait plus de 180 morts parmi les civils auraient un lien avec les gisements d’or que renferme le sous-sol soudanais.
Tout de go, parmi les raisons de la résurgence de la violence, l’absence de dialogue entre les deux principaux chefs militaires laissés à la tête du pays pour conduire la nation vers une démocratie civile : Mohamed Hamdan Dagalo, chef du RSF et plus connu sous le nom de Hemedti, et Abdel Fattah al Burhan, chef de l’armée et président du pays.
Mais parmi tous les facteurs qui contribuent à la tension interne au Soudan, il y a un élément clé : le pays africain possède l’une des plus grandes réserves d’or du continent.
Rien qu’en 2022, et selon le gouvernement, le Soudan a réalisé des exportations de près de 2,5 milliards de dollars, correspondant à la vente de 41,8 tonnes d’or.
La plupart des mines les plus rentables du pays sont sous le contrôle de Hemedti et de la milice RSF, qui financent leurs opérations en vendant le métal précieux non seulement au gouvernement de Khartoum, mais aussi à d’autres acheteurs dans les pays voisins.
“Les mines d’or sont devenues la principale source de revenus d’un pays en proie à de nombreuses difficultés économiques. Et en ces temps de tension, elles deviennent une cible stratégique”, explique Shewit Woldemichael, expert du Soudan à Crisis Group, à BBC World.
L’or, un trésor de guerre
“Et surtout, c’est l’une des sources de financement de la RSF, que l’armée considère avec une certaine méfiance”. La plupart des mines les plus rentables du pays sont sous le contrôle de Hemedti et de la milice RSF, qui financent leurs opérations en vendant le métal précieux non seulement au gouvernement de Khartoum, mais aussi à d’autres acheteurs dans les pays voisins.
“Les mines d’or sont devenues la principale source de revenus d’un pays en proie à de nombreuses difficultés économiques. Et en ces temps de tension, elles deviennent une cible stratégique”, explique Shewit Woldemichael, expert du Soudan à Crisis Group, à BBC World.
“Et surtout, c’est l’une des sources de financement de la RSF, que l’armée considère avec une certaine méfiance”.
Dans le même temps, l’exploitation minière galopante a provoqué une série d’effets dévastateurs dans les zones entourant les mines, avec un nombre très élevé de personnes non seulement tuées par l’effondrement des mines, mais aussi malades à cause du mercure et de l’arsenic utilisés dans l’extraction de ce métal.