culture – L'oeil du continent https://loeilducontinent.com Au coeur de l’information économique et financière de l’Afrique Tue, 23 May 2023 08:27:05 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.3 https://loeilducontinent.com/wp-content/uploads/2022/08/cropped-Fichier-1-32x32.png culture – L'oeil du continent https://loeilducontinent.com 32 32 209421051 Sénégal : la chanteuse Angélique Kidjo étend les programmes de sa fondation à Kolda et Sédhiou https://loeilducontinent.com/senegal-la-chanteuse-angelique-kidjo-etend-les-programmes-de-sa-fondation-a-kolda-et-sedhiou/ https://loeilducontinent.com/senegal-la-chanteuse-angelique-kidjo-etend-les-programmes-de-sa-fondation-a-kolda-et-sedhiou/#respond Tue, 23 May 2023 08:27:05 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3567 La chanteuse béninoise Angélique Kidjo sera à Dakar, vendredi, pour l’expansion des programmes de sa fondation « Batonga », destinés à aider et à transformer la vie d’adolescents et des jeunes filles dans les régions de Kolda et Sédhiou, au sud du Sénégal, selon un communiqué de presse transmis, lundi, à l’Agence de presse sénégalaise. […]

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La chanteuse béninoise Angélique Kidjo sera à Dakar, vendredi, pour l’expansion des programmes de sa fondation « Batonga », destinés à aider et à transformer la vie d’adolescents et des jeunes filles dans les régions de Kolda et Sédhiou, au sud du Sénégal, selon un communiqué de presse transmis, lundi, à l’Agence de presse sénégalaise. « Elle envisage de soutenir 2 560 adolescentes à Kolda et Sédhiou », souligne la fondation dans la même source.

La lauréate 2023 du prestigieux prix « Polar Music » (une récompense suédoise) va organiser une réception intime le lundi 29 mai, à la résidence ‘’Black Rock Sénégal’’ située à Yoff virage pour célébrer cette étape importante.

« Au cours de la soirée, l’équipe de la Fondation Batonga et les principaux partenaires partageront les enseignements tirés de leurs projets pour l’autonomisation des femmes et des adolescentes au Bénin et au Sénégal, ainsi qu’une performance live unique d’Angélique Kidjo », souligne le texte.

Le lancement officiel de ces programmes aura lieu à l’hôtel King Fahd Palace, le mardi 30 mai, en présence de dignitaires de premier plan et d’organisations non gouvernementales clés.

Lors de cette rencontre, il est prévu les interventions d’Angélique Kidjo, ainsi qu’une discussion spéciale avec deux participantes pour donner un aperçu de la manière dont « Batonga » transforme « le potentiel en pouvoir ».

La fondation « Batonga », une organisation à but non lucratif créée en 2006 aux Etats-Unis par l’artiste lauréate de cinq « Grammy Awards » (Récompenses de la musique aux USA),  veut étendre au Sénégal ses programmes de leadership des adolescentes (AGL) et d’autonomisation économique des femmes (WEE). Ces programmes permettent aux jeunes femmes et aux adolescentes d’acquérir les compétences et les ressources nécessaires pour réaliser leur potentiel et contribuer au développement social et économique de leurs communautés, selon le communiqué.

Associée à la Fondation « Mastercard » en 2016 pour étendre son modèle et son programme éprouvés au Bénin, elle souligne  avoir touché à ce jour « 7 362 femmes et filles âgées de 14 à 30 ans dans le centre et le nord du Bénin, avec la création de 3 940 emplois et opportunités d’emploi ».

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Patrimoine culturel : la construction du musée du Mouridisme va coûter 3,6 milliards FCFA  https://loeilducontinent.com/patrimoine-culturel-la-construction-du-musee-du-mouridisme-va-couter-36-milliards-fcfa/ https://loeilducontinent.com/patrimoine-culturel-la-construction-du-musee-du-mouridisme-va-couter-36-milliards-fcfa/#respond Fri, 05 May 2023 13:03:36 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3243 L’érection au sein de l’Université Khadimou Rassoul de Touba du musée du Mouridisme, baptisé Musée islamique Al Khadimi par le khalife général des mourides, nécessitera 3,6 milliards FCFA, a estimé l’architecte du projet, Malick Mbow dans un entretien accordé jeudi à l’Agence de presse sénégalaise. « Si nous évaluons le projet ( de budget de la […]

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L’érection au sein de l’Université Khadimou Rassoul de Touba du musée du Mouridisme, baptisé Musée islamique Al Khadimi par le khalife général des mourides, nécessitera 3,6 milliards FCFA, a estimé l’architecte du projet, Malick Mbow dans un entretien accordé jeudi à l’Agence de presse sénégalaise.

« Si nous évaluons le projet ( de budget de la construction de l’établissement), nous en sommes à 3,6 milliards de francs CFA », a notamment indiqué M. Mbow. 

Les deux bâtiments qui composent le musée seront aménagés sur une surface de 2.500 mètres carrés.

Mais le plus important, selon lui, reste le contenu de l’édifice. « C’est ça qui va donner de la valeur au musée. Le symbole est là. Il faudra aller chercher le budget de fonctionnement qui va lui permettre de mener des recherches », a-t-il expliqué. 

Par ailleurs, l’architecte Malick Mbow a affirmé que sa maquette a coûté 7.000 dollars US, soit 4.163 .000 francs CFA.

‘’Environ 400 millions de francs CFA ont été payés pour des études. On avait déjà reçu en septembre 2021 le ‘ndigël’ (la consigne) de Serigne Chérif Fantamady Mbacké, le coordinateur du projet, pour nous lancer.’’

Malick Mbow espère qu’au bout de ‘’huit à neuf mois, l’édifice va être érigé’’.

A noter selon M. Mbow que la commission scientifique chargée de la mise en œuvre du projet est dirigée par l’ex-recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’historien Ibrahima Thioub.

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Sénégal : le musée du Mouridisme parlera à l’humanité toute entière https://loeilducontinent.com/senegal-le-musee-du-mouridisme-parlera-a-lhumanite-toute-entiere/ https://loeilducontinent.com/senegal-le-musee-du-mouridisme-parlera-a-lhumanite-toute-entiere/#respond Fri, 05 May 2023 12:03:30 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3240 Le musée du Mouridisme, baptisé Musée islamique Al Khadimi par le khalife général des mourides, sera érigé au sein de l’université Khadimou Rassoul de Touba (centre), et sera appelé à ‘’parler à toute l’humanité, pas seulement aux mourides’’, a déclaré l’architecte du projet, Malick Mbow dans un entretien accordé jeudi à l’Agence de presse sénégalaise. […]

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Le musée du Mouridisme, baptisé Musée islamique Al Khadimi par le khalife général des mourides, sera érigé au sein de l’université Khadimou Rassoul de Touba (centre), et sera appelé à ‘’parler à toute l’humanité, pas seulement aux mourides’’, a déclaré l’architecte du projet, Malick Mbow dans un entretien accordé jeudi à l’Agence de presse sénégalaise.

M. Mbow a révélé avoir tiré son inspiration du départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), pour ensuite évoquer son retour, en 1902, à bord du bateau ‘’Ville de Macéao’’.

Le musée Serigne Touba part de deux édifices : le premier évoque le bateau qui part, le second symbolise le retour, a poursuivi Malick Mbow. 

Selon lui, le premier rassemble tout ce qui est descendant de Serigne Touba. ‘’Quand vous y entrez, vous aurez un parcours qui va vous indiquer l’itinéraire de Serigne Touba et on verra tout ce que les fils et petits-fils ont laissé comme patrimoine’’, a-t-il expliqué.

Quant au second bâtiment, il est ‘’uniquement’’ consacré à Serigne Touba, a-t-il dit, rappelant qu’il n’existe pas encore d’endroit pour mettre des objets se rapportant à lui ou lui ayant appartenu. ‘’Il faut donc, dans ce musée, un espace qui [lui] est exclusivement dédié’’, a poursuivi M. Mbow, insistant sur ‘’la dimension internationale’’ qu’il veut apporter à l’établissement.

En ce qui concerne l’organisation de l’espace au sein du musée, M. Mbow signale qu’il est envisagé d’y construire des galeries individuelles pour permettre aux familles détentrices de patrimoine d’être intégrées à l’organisation et à l’alimentation du contenu du musée.

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Sénégal: une exposition revient sur la carrière de Théodore Diouf, artiste de l’école de Dakar https://loeilducontinent.com/senegal-une-exposition-revient-sur-la-carriere-de-theodore-diouf-artiste-de-lecole-de-dakar/ https://loeilducontinent.com/senegal-une-exposition-revient-sur-la-carriere-de-theodore-diouf-artiste-de-lecole-de-dakar/#respond Wed, 19 Apr 2023 16:28:31 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=2919 Théodore Diouf, artiste sénégalais emblématique de la première génération de l’école de Dakar, est de retour au Sénégal avec une exposition monographique à la OH Gallery de Dakar qui revient sur 50 ans de création. Des formes géométriques noires, grises et marrons sur un fond blanc représentent « les esprits de la nuit ». Cette tapisserie a […]

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Théodore Diouf, artiste sénégalais emblématique de la première génération de l’école de Dakar, est de retour au Sénégal avec une exposition monographique à la OH Gallery de Dakar qui revient sur 50 ans de création.

Des formes géométriques noires, grises et marrons sur un fond blanc représentent « les esprits de la nuit ». Cette tapisserie a été réalisée par les manufactures sénégalaises des arts décoratifs de Thiès d’après une maquette de Théodore Diouf datant de 1975, souligne la correspondante de Rfi à Dakar, Théa Ollivier

Ailleurs dans la galerie, poursuit notre consœur, sont exposés des monochromes des années 1990-2000 aux côtés de grandes toiles verticales peintes cette année par l’artiste sénégalais de 74 ans. Abdou Diouf, jeune peintre, est fasciné par ces œuvres : « Je connais bien ses œuvres, ce sont des œuvres très importantes. C’est une réelle émotion, vraiment, de retrouver Théodore », exulte-t-il.

La galeriste Océane Harati a cherché pendant 10 ans cette figure emblématique de l’art sénégalais, qui avait disparu. Son objectif est maintenant de le faire connaître aux jeunes générations : « C’est un des grands maîtres. On a un monsieur, qui dans les années 1960, est déjà en train de peindre des noirs et blancs, qui ne sont pas des femmes qui dansent avec le pagne, etc., mais qui sont des formes extrêmement minimalistes et conceptuelles. Et c’est cette spécificité qu’on a essayé de montrer dans l’exposition. Il est à la fois moderne et il est contemporain », explique-t-elle.

L’exposition a été pensée en collaboration avec Coline Desportes, historienne de l’art : « Ce sont des formes épurées, des aplats de couleur, des formes géométriques. Et c’est vraiment cette alliance qui avait été théorisée par Léopold Sédar Senghor entre des thèmes inspirés de la spiritualité locale, de la nature, du monde des esprits. Et puis, un vocabulaire formel qui regarde plus du côté du modernisme », déclare-t-elle pour sa part.

La galerie expose aussi des archives de l’époque comme des articles de presse ou des images de Théodore Diouf aux côtés de Léopold Sédar Senghor. L’ancien président Léopold Sedar Senghor lui avait par exemple commandé plusieurs tapisseries.

Une rencontre a ensuite été organisée au musée des Civilisations noires de Dakar pour qu’il témoigne de son parcours d’artiste des années 1970 jusqu’à son retour aujourd’hui au Sénégal. “Beaucoup de choses peuvent m’inspirer. Par exemple, je peux regarder un arbre, sa morphologie, une plante, un fruit, des fleurs, l’espace, l’asphalte taché sur la rue, des friches industrielles. Tout ça peut m’inspirer et ça me donne une composition d’un tableau ou d’un dessin. Ça m’a provoqué une émotion que je peux peindre en tableau abstrait, en monochrome. Tout ça, c’est moi”, raconte Théodore Diouf.

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Culture africaine: les rendez-vous en février 2023 https://loeilducontinent.com/culture-africaine-les-rendez-vous-en-fevrier-2023/ https://loeilducontinent.com/culture-africaine-les-rendez-vous-en-fevrier-2023/#respond Thu, 02 Feb 2023 14:48:32 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=2555 À Libreville, Bruxelles, Ségou, Saint-Denis, Paris, Sharjah, Marrakech, Ivry-sur-Seine, Cotonou, Ouidah, Poitiers, Berlin, Ouagadougou, en salle ou en plein air, voici seize rendez-vous de la culture afro ou africaine à ne pas manquer en ce mois de février. N’hésitez pas à nous envoyer vos prochains évènements culturels « incontournables » à l’adresse rfipageculture@yahoo.fr.Avec rfi.fr) Au Gabon, le Festival Black History Arts nous […]

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À Libreville, Bruxelles, Ségou, Saint-Denis, Paris, Sharjah, Marrakech, Ivry-sur-Seine, Cotonou, Ouidah, Poitiers, Berlin, Ouagadougou, en salle ou en plein air, voici seize rendez-vous de la culture afro ou africaine à ne pas manquer en ce mois de février. N’hésitez pas à nous envoyer vos prochains évènements culturels « incontournables » à l’adresse rfipageculture@yahoo.fr.Avec rfi.fr)

Au Gabon, le Festival Black History Arts nous invite à nous pencher sur l’histoire des cultures et arts noirs. Du 1er au 28 février, au Musée national des Arts, Rites et Traditions du Gabon et à l’Institut français du Gabon, à Libreville, l’ambition affichée est de donner « une place à la valeur de l’art en établissant un lien historique pour la préservation de la culture noire ».

Depuis le 1er février, la Maison Européenne de la Photographie (MEP) à Paris nous offre la première rétrospective en France dédiée à l’activiste visuelle sud-africaine Zanele Muholi. Son travail très engagé ambitionne de valoriser, rendre visible et documenter la vie des membres de la communauté noire LGBTQIA+ (lesbiennes, gays, bisexuel·les, transgenres, queers, intersexes, asexuel·les +).

Du 3 au 5 février, la Menart Fair Bruxelles ouvre ses portes. Comme 42% des artistes exposées sont des femmes, la foire permettra de poser la question du statut de l’artiste femme dans les régions de l’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et du Golfe.

À Ségou, au Mali, jusqu’au 5 février, Ségou’Art, le Festival sur le Niger, ouvre ses portes sur le thème « Patrimoine et créativité ». Au programme : Salon d’art contemporain, théâtre, danse, ateliers, master class, conférences, concerts géants sur les berges du fleuve Niger, caravane culturelle pour la paix…

                                                                                                                                                        (Avec rfi.fr)

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Sénégal: deux sculpteurs interpellent sur l’écologie avec un lion géant en plastiques https://loeilducontinent.com/senegal-deux-sculpteurs-interpellent-sur-lecologie-avec-un-lion-geant-en-plastiques/ https://loeilducontinent.com/senegal-deux-sculpteurs-interpellent-sur-lecologie-avec-un-lion-geant-en-plastiques/#respond Mon, 30 Jan 2023 14:01:30 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=2496 Un lion monumental en plastiques recyclés : c’est le pari d’un duo de sculpteurs franco-guinéen actuellement en résidence à Dakar. Mamady Kanté et Fabien Borde veulent rendre hommage à cet animal symbole du Sénégal, mais surtout interpeller le spectateur sur l’état de la planète. Reportage au Centre culturel Blaise Senghor. Mamady Kanté finalise la maquette […]

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Un lion monumental en plastiques recyclés : c’est le pari d’un duo de sculpteurs franco-guinéen actuellement en résidence à Dakar. Mamady Kanté et Fabien Borde veulent rendre hommage à cet animal symbole du Sénégal, mais surtout interpeller le spectateur sur l’état de la planète. Reportage au Centre culturel Blaise Senghor.

Mamady Kanté finalise la maquette de leur sculpture, pendant que son binôme, Fabien Borde, commence à tordre du métal pour la structure. « Là, il s’agit de représenter un lion, il a une patte posée sur un demi-globe. Le globe est sali de déchets pour représenter les catastrophes écologiques de notre temps », explique Fabien Borde. Le lion fera 2 mètres 50 de hauteur et sera constitué de plastiques récupérés. « On va essayer de jouer sur la couleur, c’est-à-dire de garder la totalité du corps du lion en plastiques recyclés, en choisissant plutôt des plastiques couleur fauve. »

Ce n’est pas la première fois que les deux sculpteurs se lancent un tel pari. Deux premières sculptures monumentales en matériaux recyclés sont exposées sur les îles de Loos à Conakry. « On travaille pour la future génération, assure Mamady Kanté, sculpteur guinéen. Qu’ils le voient, qu’ils se demandent : “Est-ce que ça c’est du plastique ?” Si la matière est là, peut-être que ça peut donner aussi l’idée à d’autres personnes de transformer ces déchets plastiques qui nous encombrent ».

La démarche a séduit le directeur du Centre culturel Blaise Senghor, Aliou Kéba Badiane, qui héberge la résidence des artistes : « Je pense que c’est dans leur folie qu’ils arrivent à créer des choses dont la grandeur souvent étonne les gens. Nous leur laissons vraiment leur plage de folie, leur espace de création de choses assez inédites. »

Le lion sera disponible à la vente, et les artistes espèrent qu’il finira sur une place publique au Sénégal.

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Burkina Faso: le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (Siao) 2023 a débuté https://loeilducontinent.com/burkina-faso-le-salon-international-de-lartisanat-de-ouagadougou-siao-2023-a-debute/ https://loeilducontinent.com/burkina-faso-le-salon-international-de-lartisanat-de-ouagadougou-siao-2023-a-debute/#respond Fri, 27 Jan 2023 17:00:16 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=2471 Au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition, a lancé ce 27 janvier 2023, le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (Siao). Ce Siao se tient sous le thème «Artisanat africain, levier de développement et facteur de résilience des populations». Pendant 10 jours durant, environ 350 artisans, des stylistes et des acteurs de […]

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Au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition, a lancé ce 27 janvier 2023, le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (Siao). Ce Siao se tient sous le thème «Artisanat africain, levier de développement et facteur de résilience des populations».

Pendant 10 jours durant, environ 350 artisans, des stylistes et des acteurs de la maroquinerie venus de divers horizons, venus de 26 pays, vont démontrer leur savoir-faire aux yeux du monde, à ce grand rendez-vous de l’artisanat africain.

C’est le ministre en charge du commerce, Serge Gnaniodem Poda qui a eu l’honneur de prononcer le discours d’ouverture au nom du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré. En son nom, celui-ci a assuré qu’au regard de la situation sécuritaire nationale et internationale les petits plats ont été mis dans les grands pour que l’édition se tienne en toute quiétude et dans les meilleures conditions cela sous le signe de la résilience.

« Résilience, parce que le Burkina Faso se trouve dans un contexte sécuritaire difficile, le monde entier se trouve dans un contexte difficile. Malgré cela nous avons tenu, du fait de leur foi, cette session se tient afin que dans la fraternité et dans l’union, les artisans de l’Afrique et du Burkina Faso puissent  démonter leur savoir-faire et tisser les relations », a déclaré le ministre.

Selon Serge Poda, le ministre burkinabè du Développement industriel, du commerce et de l’artisanat, cela démontre «que le Burkina Faso reste un pays fréquentable, contrairement à certaines opinions». Avant d’ajouter :  « De toutes mes sorties j’ai toujours rassuré sur les conditions qui ont été prises, conditions qui sont très fermes et très strictes en matière de sécurité pour assurer la bonne tenue de ce salon. A ce niveau il n’y a pas de tergiversations à faire », a-t-il rassuré.

Ousmane Bougouma, président de l’Assemblée Législative de la Transition est le parrain de cette 16ème édition. A lui d’appeler les artisans à redoubler d’ingéniosité pour être compétitifs à l’échelle internationale au regard «  de l’immensité de vos talents ».

Une édition qui connait un dispositif sécuritaire adéquat, à écouter le ministère en charge du commerce. « De toutes mes sorties j’ai toujours rassuré sur les conditions qui ont été prises, conditions qui sont très fermes et très strictes en matière de sécurité pour assurer la bonne tenue de ce salon. A ce niveau il n’y a pas de tergiversations à faire », a-t-il rassuré.

Il faut rappeler que la Côte d’Ivoire est le pays d’honneur de cette 16ème édition, qui se tiendra du 27 au 5 février 2023.

 (avec RFI et Burkina24)

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Les travaux de restauration du Djidji Ayôkwé, le tambour parleur, sont terminés https://loeilducontinent.com/les-travaux-de-restauration-du-djidji-ayokwe-le-tambour-parleur-sont-termines/ https://loeilducontinent.com/les-travaux-de-restauration-du-djidji-ayokwe-le-tambour-parleur-sont-termines/#respond Thu, 15 Dec 2022 08:40:34 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=2110 C’était là une étape essentielle pour permettre son retour en Côte d’Ivoire. Le tambour parleur a été consolidé dans sa partie basse, là où les insectes xylophages avaient fait le plus de dégâts. Ces travaux de consolidation ont été entrepris à l’aide d’une résine. Celle-ci a été « imprégnée à l’intérieur des zones les plus faibles » et elle « permet » […]

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C’était là une étape essentielle pour permettre son retour en Côte d’Ivoire. Le tambour parleur a été consolidé dans sa partie basse, là où les insectes xylophages avaient fait le plus de dégâts.

Ces travaux de consolidation ont été entrepris à l’aide d’une résine. Celle-ci a été « imprégnée à l’intérieur des zones les plus faibles » et elle « permet » au « bois de retrouver une certaine densité, une solidité », explique Nathalie Richard, responsable du pôle conservation-restauration au musée du quai Branly à Paris, qui se dit très satisfaite du rendu final.

« On a utilisé une résine capable de rentrer profondément à l’intérieur du bois, mais qui ne devait pas faire de brillance, ni saturer, ni foncer la couleur du bois. À ce titre, on peut dire que le traitement est un succès : la solidité est récupérée à certains niveaux et l’aspect n’a pas été modifié », s’est-elle réjouie. Deux collages au niveau de la panthère ont également été réalisés.

« Préserver l’objet le plus possible au cours des manipulations »

Le Djidji Ayôkwé va maintenant être placé sur un socle. « L’idée, c’est de préserver l’objet le plus possible au cours des manipulations », indique Nathalie Richard qui décrit l’opération bientôt entreprise : « Le tambour va être sur un support qui lui permet de rester dans son alignement. Un grand socle en acier est construit de manière à le prendre comme sur un berceau. Et ce grand socle va être fixé sur une plateforme qui permettra de manipuler l’objet sans avoir à le transférer sur des plateformes provisoires à chaque fois qu’on voudra le changer de lieu ».

Ce soclage devrait nécessiter une petite semaine de travail. Le tambour sera ensuite placé dans une caisse spécialement construite pour accueillir cet objet massif, long de 3,31 m et qui pèse 430 kg.

Avec rfi.fr

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Sénégal: à la découverte de l’architecture de Dakar avec le festival Partcours https://loeilducontinent.com/senegal-a-la-decouverte-de-larchitecture-de-dakar-avec-le-festival-partcours/ https://loeilducontinent.com/senegal-a-la-decouverte-de-larchitecture-de-dakar-avec-le-festival-partcours/#respond Mon, 12 Dec 2022 15:01:28 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=2053 Ce dimanche matin, un petit groupe se balade dans les rues vides du centre de Dakar, les yeux levés vers les bâtiments. « Ce matin, on est en face du marché Kermel. Ce n’est pas le bâtiment original, il date de 1910 », explique Carole Diop architecte. Elle guide le groupe à la découverte du patrimoine architectural de […]

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Ce dimanche matin, un petit groupe se balade dans les rues vides du centre de Dakar, les yeux levés vers les bâtiments. « Ce matin, on est en face du marché Kermel. Ce n’est pas le bâtiment original, il date de 1910 », explique Carole Diop architecte. Elle guide le groupe à la découverte du patrimoine architectural de la ville. Beaucoup de bâtiments coloniaux, mais d’autres courants. « On a du style néo-classique, de l’Art déco, de l’architecture africaine post-moderne », ajoute l’architecte.

Pour les Dakarois c’est l’occasion de découvrir leur ville autrement : « C’est assez difficile à Dakar d’avoir justement accès à l’histoire de Dakar. C’est bien d’avoir des visites comme ça pour aller un peu plus loin et comprendre un peu la ville », explique un visiteur. « Je découvre Dakar sous un nouvel angle », admire un autre.

L’architecture de Dakar est en mutation permanente et Carole Diop essaye aussi d’éveiller les consciences. « En dix ans, tout ce qu’il y a sur cette place-là va disparaître. Il y a déjà des projets : au niveau du building des Allumettes, il y aura la tour Axa. Le patrimoine est malheureusement en péril ces dernières années. C’est un moyen pour moi de sensibiliser à cette question. »

Avec rfi.fr

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Le fonio, la «céréale sahélienne miracle» https://loeilducontinent.com/le-fonio-la-cereale-sahelienne-miracle/ https://loeilducontinent.com/le-fonio-la-cereale-sahelienne-miracle/#respond Fri, 09 Dec 2022 16:19:34 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=2030 Armées de longs bâtons en bois, à l’ombre d’un arbre, Kadia et Aminata frappent des gros tas d’herbes qu’elles viennent de faucher. « Là, pour battre, il faut utiliser toutes nos forces. C’est après qu’on récupérera la céréale qu’on va manger. » Des petits grains marrons se détachent de l’herbe. C’est le fonio, la céréale considérée comme la […]

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Armées de longs bâtons en bois, à l’ombre d’un arbre, Kadia et Aminata frappent des gros tas d’herbes qu’elles viennent de faucher. « Là, pour battre, il faut utiliser toutes nos forces. C’est après qu’on récupérera la céréale qu’on va manger. »

Des petits grains marrons se détachent de l’herbe. C’est le fonio, la céréale considérée comme la plus ancienne d’Afrique. Très résistante, elle pousse quasiment sans effort. « On ne met aucun engrais et produits chimiques. Pour l’eau, on a juste besoin d’une pluie abondante. »

Au Sénégal, elle est cultivée dans le sud-est du pays par certaines ethnies comme les Bedik et les Bassaris. « Quand nous sommes nées, on a trouvé le fonio ici, nos parents le cultivaient déjà. Mais il nous manque du matériel. »

Mécaniser la production pour développer la filière

Comme le mil, le fonio est recouvert d’une enveloppe et ses minuscules grains doivent être décortiqués. Une fois séchés, ils sont pilés au mortier pendant de longues heures. Les machines coûtent plus de 2 000 euros l’unité. Les décortiqueuses se comptent sur les doigts d’une main dans la région.

Pour Cheikh Gueye, coordonnateur d’un réseau de producteurs, toute la chaîne doit être modernisée : « Dans la décennie 2010 à 2020, ils ont mis l’accent sur la transformation en ignorant la base de production, parce qu’une unité de transformation qui est là doit bien être approvisionnée en matière première. S’il faut booster la filière fonio, il faut commencer par mécaniser les étapes de la production, à savoir la récolte et le battage par foulage au pied ».

Une grande richesse nutritionnelle

cause de ces difficultés techniques, le fonio représente moins de 1 % du total de la production céréalière au Sénégal. Pourtant, les chercheurs voient en lui un immense potentiel.

« Actuellement, vous êtes dans le laboratoire de biochimie. » À l’Institut sénégalais de recherche agricole à Thiès, le Dr Codou Gueye et son équipe étudient ses qualités depuis plusieurs années.

« Le fonio est une céréale très très intéressante parce qu’elle a une grande richesse nutritionnelle quand on la compare aux autres céréales comme le mil et le riz. C’est conseillé pour les diabétiques du fait de son indice glycémique faible, c’est aussi une céréale gluten free. »

Elle plaide pour que l’État crée un programme spécifique d’appui aux producteurs. « Avec le contexte mondial actuel, les pays doivent se battre pour manger ce qu’ils produisent. »

Penchés sur leur microscope, des étudiants vérifient la viabilité de la graine après plusieurs années. Les chercheurs travaillent aussi à diversifier les variétés pour que le fonio puisse pousser partout dans le pays.

Avec rfi.fr

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