Banque – L'oeil du continent https://loeilducontinent.com Au coeur de l’information économique et financière de l’Afrique Tue, 26 Mar 2024 12:19:54 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.3 https://loeilducontinent.com/wp-content/uploads/2022/08/cropped-Fichier-1-32x32.png Banque – L'oeil du continent https://loeilducontinent.com 32 32 209421051 Aminata Faye Seck prend les rênes de la Banque Islamique du Sénégal https://loeilducontinent.com/aminata-faye-seck-prend-les-renes-de-la-banque-islamique-du-senegal/ https://loeilducontinent.com/aminata-faye-seck-prend-les-renes-de-la-banque-islamique-du-senegal/#respond Tue, 26 Mar 2024 12:19:54 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=4167 La Banque islamique du Sénégal annonce l’arrivée de sa nouvelle dirigeante. Après une intérim de douze mois assurée par le vétéran Boubacar Corréa, l’institution financière spécialisée dans la finance islamique accueille désormais Aminata Faye Seck à sa tête, suite à sa nomination par le conseil d’administration, à l’issue d’une sélection rigoureuse orchestrée par un cabinet […]

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La Banque islamique du Sénégal annonce l’arrivée de sa nouvelle dirigeante.

Après une intérim de douze mois assurée par le vétéran Boubacar Corréa, l’institution financière spécialisée dans la finance islamique accueille désormais Aminata Faye Seck à sa tête, suite à sa nomination par le conseil d’administration, à l’issue d’une sélection rigoureuse orchestrée par un cabinet marocain pour désigner le candidat idoine à ce poste stratégique.

Aminata Faye Seck prendra officiellement ses fonctions en tant que directrice générale de la Banque islamique du Sénégal (BIS) à partir du 2 avril 2024.

Fortement familiarisée avec les rouages de l’institution, la nouvelle directrice générale de la BIS a occupé successivement les postes de juriste senior, directrice des risques, puis directrice générale adjointe avant de rejoindre récemment la filiale sénégalaise de la banque panafricaine CORIS, où elle a assumé les fonctions de directrice du réseau et plus récemment de directrice générale adjointe.

Sa désignation a été marqué par un processus de sélection interne rigoureux, appuyé par une série d’évaluations techniques minutieuses réalisées par un cabinet marocain.

Fondée en 1983, la Banque Islamique du Sénégal (BIS) a affiché des performances financières solides au cours des dernières années.

Avec un bénéfice de 6 milliards FCFA en 2021, puis 12 milliards FCFA en 2022, l’institution a vu son total bilan augmenter de manière significative, passant de 369,2 milliards FCFA à 735,3 milliards FCFA, soit une croissance impressionnante de 99,3%.

Les dépôts de la clientèle ont également connu une évolution notable, passant de 279 milliards FCFA à 504,3 milliards FCFA, soit une augmentation de 80,7%.

Quant aux financements accordés à la clientèle, ils ont atteint 564,2 milliards FCFA à la fin de l’année 2022, soulignant ainsi la robustesse et la stabilité de l’activité de la banque.

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Gestion des inondations à Dakar : la Banque mondiale renforce son soutien pour impacter 184 000 habitants https://loeilducontinent.com/3858-2/ https://loeilducontinent.com/3858-2/#respond Fri, 30 Jun 2023 22:49:06 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3858 La Banque mondiale a approuvé, ce jeudi 29 juin à Washington, un financement d’un montant de 135 millions de dollars, (80 milliards 797 millions FCFA) destiné à soutenir le Sénégal pour réduire les risques d’inondation dans les zones périurbaines de Dakar et les anticiper grâce au renforcement des capacités de planification et de gestion urbaine. Ce financement, […]

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La Banque mondiale a approuvé, ce jeudi 29 juin à Washington, un financement d’un montant de 135 millions de dollars, (80 milliards 797 millions FCFA) destiné à soutenir le Sénégal pour réduire les risques d’inondation dans les zones périurbaines de Dakar et les anticiper grâce au renforcement des capacités de planification et de gestion urbaine.

Ce financement, le deuxième accordé au Projet de Gestion des Eaux Pluviales et d’Adaptation au Changement Climatique 2 (PROGEP 2), note le communiqué de la Banque mondiale, devrait permettre de renforcer la résilience aux inondations dans des zones ciblées.

« Le financement initial du PROGEP 2 a déjà permisla construction de plus de 14 km de canaux primaires et secondaires, protégeant 55 000 personnes et 345 ha des inondations. Dans le sillage de ces résultats positifs, nous sommes confiants que ce financement additionnel pourra apporter des solutionsstructurelles pour atténuer les impacts des fortes pluies dans les zones urbaines prioritaires identifiées par le gouvernement » a déclaré Keiko Miwa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Cabo Verde, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal.

Epicentres des inondations en 2022, la partie nord de Keur-Massar et le bassin versant du Lac Rose sont les deux zones nouvellement intégrées dans le PROGEP 2.

Le nombre de bénéficiaires du projet dans ces nouvelles zones d’expansion urbaine de la région de Dakar devrait ainsi sensiblement augmenter, passant de 120 000 à 184 000 personnes protégées des inondations.

« A travers ce financement additionnel au PROGEP 2, la réalisation de travaux de drainage additionnels à Keur Massar Nord dans le bassin versant de Mbeubeuss est prévue avec 11,7 km de collecteurs primaires et secondaires et 10 bassins de rétentiondes eaux de pluie pour une capacité de stockage de 165 200 m3. Dans le sous-bassin versant de Kounoune-Sangalkam qui fait partie intégrante du bassin versant du lac rose, 27,35 km de collecteursprimaires, 6 bassins de rétention pour une capacité totale de 120.000 m3 ainsi qu’un exutoire vers la merseront construits, » a déclaré Isabelle Celine Kane,chargé du projet à la Banque mondiale.

Dans la mesure du possible, les travaux à financer intègreront des solutions basées sur la nature, telles que les corridors verts ou espaces verts, autour des ouvrages de drainage urbain.

Ceci devrait permettre également de préserver les zones humides de futures constructions avec des effets bénéfiques par rapport à l’adaptation aux effets du changement climatique.

La date de clôture du projet initialement prévue en 2026, sera prolongée de trois ans, jusqu’en juillet 2029, annonce le communiqué. 

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Enseignement supérieur au Sénégal : plus de 90 milliards FCFA pour une intégration rapide au marché du travail https://loeilducontinent.com/enseignement-superieur-au-senegal-plus-de-90-milliards-fcfa-pour-une-integration-rapide-au-marche-du-travail/ https://loeilducontinent.com/enseignement-superieur-au-senegal-plus-de-90-milliards-fcfa-pour-une-integration-rapide-au-marche-du-travail/#respond Fri, 30 Jun 2023 22:24:02 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3855 La Banque mondiale a approuvé, jeudi 29 juin à Washington, un financement d’un montant de 150 millions de dollars (89 milliards 775 millions FCFA) , afin d’améliorer la capacité des établissements d’enseignement supérieur du Sénégal à adapter les compétences enseignées aux besoins du marché de l’emploi.  Selon un communiqué, le financement de la Banque mondiale s’accompagne d’une subvention […]

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La Banque mondiale a approuvé, jeudi 29 juin à Washington, un financement d’un montant de 150 millions de dollars (89 milliards 775 millions FCFA) , afin d’améliorer la capacité des établissements d’enseignement supérieur du Sénégal à adapter les compétences enseignées aux besoins du marché de l’emploi. 

Selon un communiqué, le financement de la Banque mondiale s’accompagne d’une subvention de 1,9 million de dollars ( 1 milliard 137 millions FCFA) provenant du fonds fiduciaire multi donateurs du partenariat pour l’éducation de la petite enfance (Early Learning Partnership – ELP).

Ce soutien a pour cadre le Projet de l’Enseignement Supérieur Professionnel Orienté Insertion et Réussite des Jeunes (ESPOIRJeunes). Il est conçu pour améliorer les performances économiques des diplômés de l’enseignement supérieur, conformément aux objectifs de promotion de la croissance inclusive, de la prospérité partagée et de l’égalité des sexes au Sénégal.

« Nous sommes confiants quant à l’atteinte des objectifs de ce projet car s’inspirant des résultatsdéjà satisfaisants de l’Institut Supérieur d’Etudes Professionnels (ISEP) de Thiès, financé par la Banque mondiale. Ce financement permet la création de huit autres institutions dans des régions cibléespar le gouvernement du Sénégal. Les compétences professionnelles adéquates et pertinentes qu’ils offrent permettront de favoriser une intégration rapide des bénéficiaires au marché du travail. Ce projet devrait avoir un impact positif avec, à court terme, l’inscription de plus de 16 000 étudiants en tant que premières cohortes dans les ISEP nouvellement créés » a dit Keiko Miwa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Cabo Verde, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal.

Les 8 nouveaux ISEP seront édifiés dans des régions aux profils différents en fonction des besoins socio-économiques.

« Ces nouveaux ISEP prendront en compte lepotentiel intrinsèque des zones géographiques de chaque région, des métiers des mines à ceux liés à l’arboriculture fruitière, ou encore à la transformation de produits halieutiques, sans oublier l’industrie textile. L’objectif est de pouvoir répondre à la demande professionnelle locale, » a déclaré Pamela Mulet, Spécialiste éducation et chef d’équipe du projet ESPOIR-Jeunes à la Banque mondiale.

En plus de la création dinfrastructures, ce projet soutiendra les réformes en cours et prévues de l’enseignement supérieur. Il devrait ainsi améliorer le cadre de gouvernance du secteur tout en accompagnant l’Etat du Sénégal dans ses options stratégiques, notamment l’élargissement de l’accès aux programmes de formation professionnelle tertiaire à court terme et aussi la promotion d’une plus grande utilisation des technologies de l’information dans l’enseignement supérieur, note-t-on dans le communiqué.

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Nigéria : la Banque centrale adopte un taux de change unifié pour les devises https://loeilducontinent.com/nigeria-la-banque-centrale-adopte-un-taux-de-change-unifie-pour-les-devises/ https://loeilducontinent.com/nigeria-la-banque-centrale-adopte-un-taux-de-change-unifie-pour-les-devises/#respond Fri, 16 Jun 2023 09:49:37 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3711 La Banque centrale du Nigeria (CBN) a annoncé, mercredi 14 juin, avoir adopté un  taux de changé unifié pour les devises notamment le dollar, afin de stabiliser la monnaie locale (le naira) jugée dépressive depuis plusieurs années. Le naira, souligne l’institut d’émission, sera désormais confronté à l’offre et à la demande du marché au lieu […]

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La Banque centrale du Nigeria (CBN) a annoncé, mercredi 14 juin, avoir adopté un  taux de changé unifié pour les devises notamment le dollar, afin de stabiliser la monnaie locale (le naira) jugée dépressive depuis plusieurs années. Le naira, souligne l’institut d’émission, sera désormais confronté à l’offre et à la demande du marché au lieu d’être fixé aux devises.

Depuis l’annonce de cette mesure, souligne Financialafrik, la monnaie locale naira a dégringolé  de 40% par rapport au billet vert. Le taux de change est passé de 460 nairas (0.99 USD)  à 660 nairas (1.42 USD)  pour un dollar, comparé à la semaine dernière.

Longtemps recommandée par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, cette révision du régime de change intervient quelques jours après la suspension puis l’arrestation de l’ancien directeur de la CBN, Godwin Emefiele, visé par une enquête. Une démarche qui prouve que le nouveau président Bola Tinubu , investi le 29 mai dernier, est dans une dynamique de réformer le secteur. Le quotidien des Nigérians est marqué surtout par des pénuries de liquidités et une hausse des prix.

Cette situation porte un coup à l’équilibre macroéconomique du pays tirant l’essentiel de ses revenus de l’exportation de brut du pétrole dont il est le premier producteur d’Afrique (selon le dernier classement mensuel  de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, l’OPEP).

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Système financier: Algerian Bank of Senegal porte à 28 le nombre de banques agréées au Sénégal https://loeilducontinent.com/systeme-financier-algerian-bank-of-senegal-porte-a-28-le-nombre-de-banques-agreees-au-senegal/ https://loeilducontinent.com/systeme-financier-algerian-bank-of-senegal-porte-a-28-le-nombre-de-banques-agreees-au-senegal/#respond Tue, 13 Jun 2023 10:58:33 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3613 Le réseau bancaire a enregistré l’arrivée d’une nouvelle banque, Algerian Bank of Senegal, établissant à 28 le nombre de banques agréées au Sénégal, a annoncé jeudi dernier le ministre des Finances et du Budget, estimant que cela traduit l’attractivité de la place de Dakar.  « Le système bancaire a fait preuve d’une forte résilience en […]

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Le réseau bancaire a enregistré l’arrivée d’une nouvelle banque, Algerian Bank of Senegal, établissant à 28 le nombre de banques agréées au Sénégal, a annoncé jeudi dernier le ministre des Finances et du Budget, estimant que cela traduit l’attractivité de la place de Dakar. 

« Le système bancaire a fait preuve d’une forte résilience en 2022 dans un contexte de sortie de la crise sanitaire Covid-19 et de tensions inflationnistes qui se sont exacerbées au début de l’année 2023 avec le conflit russo-ukrainien », a notamment indiqué Mamadou Moustapha Ba, lors de la la 39ème session du Conseil National du Crédit. 

A fin mars 2023, dit-il, les principaux agrégats des banques se sont inscrits en hausse, caractérisés par la progression des encours de crédits de 16,3% à 6.861 milliards FCFA. La qualité du portefeuille s’est améliorée à fin mars 2023 le taux de dégradation net ressortant à 2,8%, ajoute le ministre. 

Concernant le secteur de la microfinance, poursuit Mamadou Moustapha Ba, les indicateurs clés des systèmes financiers décentralisés visés à l’article 44 de loi portant réglementation des SFD ont connu une évolution positive au premier trimestre 2023. 

Ainsi, fait-il noter, le nombre de membres/clients a enregistré une hausse de 3,28% pour s’établir à environ 3,7 millions. Un regain est également noté dans l’activité d’intermédiation financière, en l’occurrence les crédits octroyés, selon lui. En effet, précise-t-il, l’encours des crédits distribués aux sociétaires a progressé de 17,9 % en glissement annuel, en s’établissant à 572 milliards à fin mars 2023.

Au sein de l’UMOA, le ministre souligne que le Sénégal maintient sa place de leader dans l’activité de microfinance. Il occupe la première place en termes de nombre de bénéficiaires, d’encours de crédits et la deuxième place en termes d’encours de dépôts.

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Sénégal: le secteur agricole n’a que 3,2% du total des financements bancaires https://loeilducontinent.com/senegal-le-secteur-agricole-na-que-32-du-total-des-financements-bancaires/ https://loeilducontinent.com/senegal-le-secteur-agricole-na-que-32-du-total-des-financements-bancaires/#respond Tue, 13 Jun 2023 09:13:57 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3609 Le paysage bancaire sénégalais, dans son ensemble, n’accorde que très peu de financements au secteur agricole national. Le diagnostic est fait par le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, jeudi dernière, à l’occasion de la 39ème session du Conseil National du Crédit, la deuxième réunion au titre de l’année 2023.  « L’état des […]

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Le paysage bancaire sénégalais, dans son ensemble, n’accorde que très peu de financements au secteur agricole national. Le diagnostic est fait par le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, jeudi dernière, à l’occasion de la 39ème session du Conseil National du Crédit, la deuxième réunion au titre de l’année 2023. 

« L’état des lieux du financement du secteur agricole par le secteur bancaire fait, malheureusement, ressortir pour une population sénégalaise majoritairement rurale, une très faible part de 3,2% dans le total des financements bancaires, contre 10,0% de contribution au Produit Intérieur Brut. Cette situation est principalement due à des facteurs intrinsèquement liés au profil de risque élevé des acteurs et de l’activité », a-t-il fait savoir.

En effet, le Conseil National du Crédit joue un rôle primordial dans le dialogue entre les acteurs économiques, l’Etat et le Comité de Politique Monétaire de la BCEAO. 

Au cours de cette réunion axée sur la mise en œuvre des décisions du Conseil interministériel sur le financement de la campagne agricole, M. Ba a rassuré sur les mesures à prendre afin d’assurer une « implication accrue » du système bancaire dans le financement de l’agriculture en général et des prochaines campagnes de production et de commercialisation agricoles, notamment de l’arachide, du riz, de la noix de cajou, du coton et des cultures vivrières.

« D’ores et déjà, je peux annoncer que le président Macky Sall a demandé au gouvernement de prendre les dispositions appropriées en vue de résorber les retards de paiement au titre des subventions allouées aux producteurs pour l’acquisition d’intrants durant les précédentes campagnes », a indiqué le ministre des Finances et du Budget en présence de son collègue de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye.

Les deux ont d’ailleurs marqué leur  engagement à prendre toute autre mesure urgente à l’issue de cette rencontre, relativement aux pré-requis pour faciliter la forte implication du système bancaire dans le financement des campagnes agricoles.

Dans ce cadre, Mamadou Moustapha Ba annonce qu’il s’attellera à réunir rapidement les banques en vue, dit-il, de revivifier l’esprit d’un pool bancaire en appui à La Banque Agricole (LBA) et à la Banque Nationale pour le Développement Economique (BNDE) pour un financement « à temps et en quantité suffisante » de la campagne de production agricole en préparation ainsi que de la prochaine campagne de commercialisation des produits récoltés. A ce sujet, ajoutera-t-il, la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), les institutions de microfinance ne seront pas en reste.

Le ministre de poursuivre en indiquant que le gouvernement mettra également en œuvre les mesures idoines pour matérialiser les nouveaux modes de mitigation du risque dans le domaine agricole, notamment le Système de Récépissé d’Entrepôt, l’assurance agricole ainsi que la revivification du Fonds de Calamité et du Fonds de Bonification des financements en faveur de l’agriculture. Une implication renforcée du Fongip, aux côtés des banques et des institutions de microfinance, sera également de mise, a assuré Mamadou Moustapha Ba.

Quid des sociétés Sonacos, Sodefitex, Saed et Sodagri ?

Concernant les sociétés nationales telles que la Sonacos, la Sodefitex, la Saed, la Sodagri, souligne le ministre des Finances et du Budget, les mesures idoines seront étudiées en relation avec mon collègue en charge de l’Agriculture en vue de leur conférer plus de solvabilité auprès des banques pour le financement de leurs investissements et de leur exploitation. « En particulier, précise-t-il, nous attacherons une priorité absolue à donner les moyens appropriés à la Sonacos  pour la collecte arachidière ».

 

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Afrique : près de la moitié des banques traditionnelles craint l’offensive des fintech et néobanques https://loeilducontinent.com/afrique-pres-de-la-moitie-des-banques-traditionnelles-craint-loffensive-des-fintech-et-neobanques/ https://loeilducontinent.com/afrique-pres-de-la-moitie-des-banques-traditionnelles-craint-loffensive-des-fintech-et-neobanques/#respond Mon, 22 May 2023 12:53:10 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3542 Après avoir ignoré leur ascension pendant plusieurs années, les banques africaines regardent désormais avec beaucoup de méfiance les fintech, les néobanques, et même les opérateurs télécoms qui s’aventurent de plus en plus dans le domaine des services financiers, selon un rapport publié le 17 mai par le magazine African Banker et le fournisseur de technologies […]

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Après avoir ignoré leur ascension pendant plusieurs années, les banques africaines regardent désormais avec beaucoup de méfiance les fintech, les néobanques, et même les opérateurs télécoms qui s’aventurent de plus en plus dans le domaine des services financiers, selon un rapport publié le 17 mai par le magazine African Banker et le fournisseur de technologies bancaires digitales Backbase.

Intitulé «The African digital banking transformation report 2023», ce rapport se base sur une enquête réalisée auprès des dirigeants de 153 banques opérant dans 33 pays répartis sur les diverses sous-régions du continent, note, lundi, l’agence ecofinance.

Il ressort de cette étude que 43% des dirigeants sondés ont estimé que les fintech et les néobanques représentent une grande menace pour les activités de leurs banques. Ces nouveaux acteurs agiles du secteur de la finance arrivent au 2è rang dans le classement de l’ensemble des grandes menaces citées par les dirigeants interrogés, juste derrière l’augmentation des coûts opérationnels (46,8%), mais devant l’environnement réglementaire défavorable (39,5%), la souveraineté des données (37,6%), la concurrence des opérateurs de téléphonie mobile offrant des services financiers (33,3%) et le manque d’une main d’œuvre qualifiée (32,9%).

La réplique en mode Fast-track des banques traditionnelles   

Le rapport précise que les acteurs historiques du secteur bancaire africain voient d’importantes parts de marché et une manne financière colossale leur passer sous le nez.

En Afrique plus qu’ailleurs, l’importance des réseaux d’agences physiques diminue régulièrement, et risque de ne plus constituer un important avantage comparatif durant les prochaines années. Sur le continent, où la majorité de la population a un téléphone dans une poche et du cash dans l’autre, l’intérêt pour les services bancaires mobiles ne se dément pas, comme en atteste l’essor du mobile money.

Les banques traditionnelles semblent cependant prêtes à défendre leurs positions. On note que 51% des dirigeants de banques sondés placent la transformation numérique en tête des priorités de leurs stratégies de croissance, alors que 44,5% affirment qu’elle figure dans le Top 3 des priorités.

20 à 30% des clients utilisent des services bancaires numériques  

Mais si la majorité des banques considèrent la transformation numérique comme un élément clé de leurs stratégies de croissance, une moindre proportion d’entre elles mobilise des ressources financières importantes pour digitaliser leurs services, et mieux résister aux assauts des nouveaux acteurs qui s’attaquent à leur chasse gardée. Seulement 28% des banques africaines dépensent plus de 3 millions de dollars par an dans la transformation numérique. 21% des banques consacrent un budget annuel compris entre 1 et 3 millions de dollars pour la digitalisation de leurs services alors que le reste y allouent moins d’un million de dollars.

Durant les douze prochains mois, les investissements des banques opérant sur le continent dans la transformation numérique devraient notamment concerner le segment de la banque de détail (47% des répondants) et le segment des petites et moyennes entreprises (27%).

Le cash encore en vogue dans les transactions financières

Le rapport révèle d’autre part que 19% des dirigeants sondés définissent leurs banques comme étant des «natives du numérique» (digital natives), c’est-à-dire des établissements dont l’interface client, le middle-office et le back-office sont entièrement numérisés. 29% précisent que le processus de numérisation de leurs banques concerne uniquement le front-office (les moyens par lesquels les clients interagissent avec la banque comme le site web et les applications mobile), tandis que 27% indiquent que leurs établissements sont en train de remplacer progressivement les infrastructures existantes par des technologies numériques, en intégrant le middle et le back-office. La marge de progression est cependant très importante. 

En Afrique, le taux de bancarisation a atteint 48% en 2022 contre 23% en 2012, mais le cash est encore utilisé dans 90% des transactions financières contre 5 % à 7% seulement pour les canaux numériques. De plus, 20 à 30 % des clients des banques africaines seulement utilisent des services bancaires numériques, contre environ 50 % en Asie et en Amérique latine.

Le rapport révèle par ailleurs que les principaux canaux numériques offerts par les banques africaines à leurs clients sont les applications mobiles en ligne (79%), l’Internet banking (60%), les services de mobile banking utilisant la technologie USSD (65%) et les centres d’assistance à la clientèle numérisés (51%). 

La technologie USSD permet aux clients d’envoyer des instructions au fournisseur de services financiers mobiles (SFM) en même temps que leur code d’identification personnel (code PIN) pour authentification, et elle permet au fournisseur de SFM de transmettre ses réponses aux clients et de confirmer les transactions. 

 

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Gabon : Bank of America arrangera un échange dette-nature de 500 millions $ au profit du pays https://loeilducontinent.com/gabon-bank-of-america-arrangera-un-echange-dette-nature-de-500-millions-au-profit-du-pays/ https://loeilducontinent.com/gabon-bank-of-america-arrangera-un-echange-dette-nature-de-500-millions-au-profit-du-pays/#respond Fri, 12 May 2023 22:01:34 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3371 Bank of America (BofA) arrangera un échange dette-nature d’une valeur de 500 millions de dollars au profit du Gabon, a rapporté Bloomberg, jeudi 11 mai, citant des sources proches du dossier. Selon l’agenceecofin, l’opération, qui devrait avoir lieu en juillet prochain, permettra à ce pays d’Afrique centrale, situé sur la côte atlantique, d’obtenir la réduction […]

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Bank of America (BofA) arrangera un échange dette-nature d’une valeur de 500 millions de dollars au profit du Gabon, a rapporté Bloomberg, jeudi 11 mai, citant des sources proches du dossier.

Selon l’agenceecofin, l’opération, qui devrait avoir lieu en juillet prochain, permettra à ce pays d’Afrique centrale, situé sur la côte atlantique, d’obtenir la réduction de sa dette extérieure d’environ 500 millions de dollars, en s’engageant en contrepartie à protéger un milieu marin abritant d’innombrables espèces marines menacées, avec l’appui de l’organisation à but non lucratif américaine The Nature Conservancy.

Un échange dette-nature est l’une des techniques d’allègement de la dette des pays en développement aux côtés de l’allongement des délais de paiement, de la diminution des taux d’intérêt, de l’octroi de nouveaux crédits à des taux bas et de l’annulation de créances.

Cette technique, dont la paternité revient à Thomas Lovejoy, un biologiste de conservation de renommée qui a dirigé la section américaine du Fonds mondial pour la nature (WWF), consiste à échanger une partie de la dette extérieure contre des investissements locaux dans des mesures de protection de l’environnement. Dans leur forme la plus simple, les échanges dette-nature remplacent des obligations ou des prêts coûteux par un financement moins cher, généralement avec l’aide d’une garantie de crédit d’une banque multilatérale de développement.

La Bolivie a été le premier Etat à bénéficier d’un tel échange en 1987, avec l’appui de l’ONG Conservation International. Les échanges dette-nature ont également permis à Belize, aux Seychelles et plus récemment à l’Equateur de bénéficier de réductions de leurs dettes extérieures et d’investir des centaines de millions de dollars dans la protection des écosystèmes naturels menacés.

Le Gabon a créé ces dernières années le plus grand réseau de réserves marines protégées d’Afrique abritant d’innombrables espèces marines menacées, parmi lesquelles les populations reproductrices les plus importantes de tortues luths et de tortues olivâtres, ainsi que 20 espèces de dauphins et de baleines.

Composé de 20 parcs marins et réserves aquatiques, ce réseau s’étend sur 53 000 km2, soit 26% des eaux territoriales du pays.

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Afrique: une banque dédiée au financement des projets gaziers et pétroliers lancée d’ici fin 2023 https://loeilducontinent.com/afrique-une-banque-dediee-au-financement-des-projets-gaziers-et-petroliers-lancee-dici-fin-2023/ https://loeilducontinent.com/afrique-une-banque-dediee-au-financement-des-projets-gaziers-et-petroliers-lancee-dici-fin-2023/#respond Mon, 08 May 2023 16:59:48 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3286 L’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) prévoient de lancer une banque dédiée au financement des projets gaziers et pétroliers en Afrique, d’ici fin 2023, a rapporté le site d’information Pulse Nigeria le 4 mai, citant le secrétaire général de l’APPO, Omar Farouk Ibrahim (photo). « Les pays membres de […]

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L’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) prévoient de lancer une banque dédiée au financement des projets gaziers et pétroliers en Afrique, d’ici fin 2023, a rapporté le site d’information Pulse Nigeria le 4 mai, citant le secrétaire général de l’APPO, Omar Farouk Ibrahim (photo).

« Les pays membres de l’APPO collaborent avec Afreximbank pour lancer une banque de l’énergie, d’ici la fin de l’année en cours, afin de réduire les besoins en financements étrangers », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Le processus de création de la banque a atteint un niveau avancé. La décision relative à l’emplacement du siège de cette institution et à la date exacte de son lancement sera prise prochainement ».

M. Ibrahim a également souligné que la banque africaine de l’énergie servira à combler le manque de financements qui découlera du retrait des investisseurs étrangers dans les énergies fossiles, en raison des exigences liées à la lutte contre le changement climatique et à la transition énergétique.

« Cette banque se concentrera essentiellement sur le financement de projets pétroliers et gaziers sur le continent africain, car les fonds provenant de l’étranger se tarissent », a-t-il dit, notant que la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales ferment le robinet des financements et « imposent des conditions strictes, ce qui n’a pas beaucoup de sens », en ce qui concerne l’Afrique.

Durant la COP 26 à Glasgow, plusieurs pays développés et institutions financières internationales avaient décidé de ne plus financer des projets d’énergies fossiles en Afrique pour contribuer à atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur le changement climatique, relatifs à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais de nombreux dirigeants et experts africains ont plaidé pour une transition énergétique s’étalant sur 20 ou 30 ans sur le continent, au nom de la justice climatique. D’autant plus que le continent ne produit qu’environ 3% des gaz à effet de serre à l’échelle mondiale.

En Afrique, plus de 600 millions de personnes n’ont toujours pas accès à l’électricité et 900 millions n’ont pas encore accès à des solutions de cuisson propres.

Pour rappel, l’APPO et Afreximbank avaient signé un accord portant sur la création d’une banque africaine de l’énergie en mai 2022.

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Afrique : la BIDC reconduit son président pour un deuxième mandat https://loeilducontinent.com/afrique-la-bidc-reconduit-son-president-pour-un-deuxieme-mandat/ https://loeilducontinent.com/afrique-la-bidc-reconduit-son-president-pour-un-deuxieme-mandat/#respond Mon, 08 May 2023 16:21:48 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3282 Le Conseil des Gouverneurs de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), composé des Ministres des Finances et/ou de la Planification Economique des quinze Etats membres de la CEDEAO, a reconduit à l’unanimité le Dr George Agyekum Nana Donkor au poste de Président de la Banque pour un deuxième mandat de cinq […]

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Le Conseil des Gouverneurs de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), composé des Ministres des Finances et/ou de la Planification Economique des quinze Etats membres de la CEDEAO, a reconduit à l’unanimité le Dr George Agyekum Nana Donkor au poste de Président de la Banque pour un deuxième mandat de cinq ans à compter du 1er février 2024.

Le Conseil, note Afriquinfos, a également exprimé sa satisfaction quant à l’amélioration de la notation de crédit de la Banque, actuellement B2 avec une perspective stable par les agences de notation Moody’s et Fitch, ce qui constitue la meilleure notation jamais obtenue dans l’histoire de la Banque, et reflète également le renouvellement de la confiance des investisseurs, malgré le contexte économique mondial difficile causé par la pandémie de la Covid-19 et la crise Ukraine-Russie. Dans son allocution, le Président sortant du Conseil des Gouverneurs, Vice-Premier Ministre et ministre des Finances, du Développement des entreprises et de l’économie numérique de la République du Cap Vert, Son Excellence M. Olavo Avelino Garcia Correia, PhD a déclaré que le Conseil des Gouverneurs était fermement convaincu du leadership de M. Donkor pour amener la Banque à un niveau supérieur.

Basée à Lomé au Togo, la BIDC s’est engagée à financer des projets et programmes de développement, dans les domaines des infrastructures et des équipements de base, du développement rural et de l’environnement, de l’industrie.

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