C’est la première visite d’État de la présidence Biden et c’est Emmanuel Macron qui en bénéficie. À l’Élysée, on ne se prive pas de le rappeler pour montrer l’importance de l’événement, d’autant qu’Emmanuel Macron est aussi le premier président français à avoir été invité deux fois par Washington en visite d’État, le plus haut niveau protocolaire, une marque de reconnaissance « rare et appréciée » selon l’entourage du président de la République. Qui vante la relation « très spéciale » entre la France et les États-Unis, une relation qui avait pourtant connu un coup de froid quand l’Australie avait rompu un contrat important avec la France pour la livraison de sous-marins au profit de Washington.
Nouveau « partenariat transatlantique »
Depuis, l’eau a coulé sous les ponts, et Emmanuel Macron aborde cette visite avec l’ambition de consolider un nouveau « partenariat transatlantique » qui tire les conséquences de la guerre en Ukraine et assure à l’Europe une place dans la compétition mondiale, notamment avec la Chine.
L’enjeu de la proximité
Avec Joe Biden, Emmanuel Macron a, pour le moment, moins joué la carte des relations personnelles qu’il ne l’avait fait avec Donald Trump même si son entourage décrit une relation « fluide” et “amicale ». A Washington, l’un des enjeux pour Emmanuel Macron sera aussi d’afficher sa proximité avec le président américain.
Avec rfi