Les affrontements ont essentiellement eu lieu dans trois localités de la région de Ménaka : Adéraboukane, Inchnane et Tamalate. Selon plusieurs sources, ils ont duré quelques jours et ont été violents. Le groupe terroriste État Islamique (EI) aurait bénéficié d’appui de combattants venus de l’extérieur du Mali. De son côté, le Groupe de Soutien à lslam et aux musulmans (Jnim) semble avoir bénéficié du soutien de groupes armés locaux.
Les populations civiles ont quitté précipitamment hameaux et villages pour fuir les combattants et les différents bilans qui circulent font état de plusieurs dizaines de victimes de part et d’autres.
Le Jnim aurait repris en main la localité de Tamalate.
Si l’information se confirme, c’est un sérieux revers pour l’EI, qui avait lancé en mars dernier une attaque meurtrière contre ce bourg, tuant au moins une centaine de civils, surtout des femmes et enfants.
Dans deux autres localités, les combattants de l’EI ont semble-t-il plié bagages. Vont-ils tenter de revenir en force ? Plusieurs observateurs sont inquiets, les armes circulent toujours illégalement dans ces zones et l’absence de l’État malien sur le terrain ne rassure pas les populations.
Avec rfi.fr