Depuis sa brouille avec les autorités chinoises, le fondateur d’Alibaba était beaucoup moins présent dans les médias. Le Financial Times a retrouvé sa trace au Japon.
Est-ce pour s’éloigner des autorités chinoises auprès desquelles il n’est plus en odeur de sainteté ? Ou pour éviter les mesures sanitaires drastiques prises par Pékin pour enrayer l’épidémie de Covid-19 ? Ou bien un peu des deux ? Toujours est-il que Jack Ma s’est retiré depuis six mois dans le centre de Tokyo, selon le Financial Times. Séjour qui coïncide par ailleurs avec la décision du groupe japonais SoftBank de réduire sa part au capital d’Alibaba.
Le milliardaire mène dans la capitale japonaise une vie discrète et fréquenterait seulement quelques clubs privés selects. En plus du Japon, il se serait rendu à plusieurs reprises aux États-Unis et en Israël.
Le fondateur et ancien patron du géant chinois Alibaba n’est plus sous les feux de la rampe depuis qu’il s’en est ouvertement pris aux autorités chinoises de régulation financière, il y a un peu plus de deux ans. La rupture a été consommée quand Pékin a fait barrage à la dernière minute à l’introduction en Bourse d’Ant Group, ancienne filiale d’Alibaba. À la même période, Jack Ma a même complètement disparu des radars pour ne réapparaître dans une vidéo que trois mois plus tard.
Jack Ma était jusqu’en 2020 la première fortune privée du pays, mais selon le cabinet chinois Hurun de classement des grandes fortunes, il serait désormais à la 9e place après avoir perdu 29% de son patrimoine à 25,7 milliards de dollars.