La facture des importations du groupe des pays les moins avancés (PMA) devrait diminuer de 1,5 % cette année et celle des pays en développement importateurs nets de produits alimentaires de 4,9 %, a estimé, mardi, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans un communiqué parcouru par l’Agence de presse sénégalaise.
Selon l’organisme onusien en charge de l’alimentation, la baisse des importations des pays les plus vulnérables est préoccupante, malgré que la production mondiale de la plupart des denrées alimentaires de base devrait augmenter.
« La baisse des volumes d’importations alimentaires est une évolution préoccupante dans les deux groupes, suggérant une diminution de la capacité d’achat », a alerté la FAO dans son rapport semestriel de la Division des marchés et du commerce.
Ce fléchissement des volumes d’importations alimentaires est amplifié par « le fait que la baisse des prix internationaux d’un certain nombre de produits alimentaires de base ne s’est pas traduite, ou du moins pas complètement, par une baisse des prix au niveau du commerce de détail national’’, a ajouté le document.
La FAO n’a pas manqué d’afficher ses craintes liées aux « pressions sur le coût de la vie qui pourraient persister en 2023 ».