Ses propos ont de quoi en faire frissonner plus d’un. Selon Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le monde s’apprête à faire face à une épidémie bien pire que le Covid.
Personne n’oubliera jamais le Covid, cette très longue période d’incertitude où le monde était à l’arrêt total. Un phénomène qui pourrait malheureusement se reproduire avec des conséquences bien plus graves, à en croire le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l’Organisation mondiale de la santé. Alors qu’il dévoilait un nouveau programme mondial pour repérer et suivre les agents pathogènes les plus dangereux, il a tenu des propos inquiétants, relayés par le Daily mail.
Selon lui, la menace d’une autre crise de santé publique ne peut être écartée « sur la route ». Et bien qu’il ait affirmé que les jours les plus sombres de la pandémie soient relégués à l’histoire, une variante apocalyptique de Covid pourrait bien apparaître dans les années à venir. « La menace d’une autre variante émergente qui provoque de nouvelles poussées de maladies et de décès demeure. Et la menace d’un autre agent pathogène émergeant avec un potentiel encore plus mortel est également bien présente », a-t-il déclaré.
« Aucune maladie spécifique n’a été mentionnée »
Concrètement, aucune maladie spécifique n’a été mentionnée. Mais la « maladie X » (un espace réservé donné à un agent pathogène dévastateur non encore découvert) figure sur la liste des menaces urgentes de l’agence des Nations Unies. Parmi les autres, on retrouve notamment le Covid ainsi que la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, une maladie transmise par les tiques qui tue 30% des personnes qu’elle hospitalise.
Ebola, qui tue environ la moitié des personnes qu’il infecte, en est une autre. Il provoque des vomissements, de la diarrhée, une éruption cutanée, un jaunissement de la peau et des yeux et des saignements par plusieurs orifices, notamment les yeux, les oreilles et la bouche. Dans la liste figurent également Marburg, l’un des agents pathogènes les plus meurtriers jamais découverts, avec un taux de létalité de 88%. Il provoque des symptômes similaires à Ebola.
Enfin, on retrouve la fièvre de Lassa, bénigne ou asymptomatique dans 80% des cas. Elle tue environ 1 à 3% des personnes qu’elle infecte et est endémique dans certaines parties de l’Afrique de l’Ouest. « Lorsque la prochaine pandémie viendra frapper à la porte et elle le fera, nous devons être prêts à répondre de manière décisive, collective et équitable », a-t-il conclu.