Le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba et l’Administratrice adjointe de l’USAID, Paloma Adams-Allen, ont signé, mardi à Dakar, la Lettre d’Exécution du financement du projet « NDAMIR 3 » portant sur un montant de trente et un millions (31 000 000) de dollars US, soit environ 18,8 milliards F CFA.
Selon M. Ba, cet «important» concours financier du Gouvernement américain traduit, encore une fois, la confiance et l’amitié entre les deux pays et témoigne du dynamisme de la coopération sénégalo-américaine.
Dans son allocution, le ministre note que l’objectif de ce projet est de réduire le nombre de décès évitables de mères et d’enfants et d’appuyer la mise en œuvre du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), en vue d’améliorer la prise en charge des risques sanitaires grâce à des régimes d’assurance maladie communautaire.
« En acceptant de financer cet ambitieux projet, vous comptez, une nouvelle fois, soutenir les efforts du gouvernement du Sénégal pour le développement du secteur de la santé », a déclaré le ministre des Finances et du Budget à l’Administratrice adjointe de l’USAID.
Selon Mamadou Moustapha Ba, le succès du Projet NDAMIR 2 qui, ayant fédéré le Programme national de lutte contre le Paludisme (PNLP) et le Projet d’Amélioration de la Santé de la Mère, de l’Enfant et du Système d’Information Sanitaire (PASMESSIS), a permis de renforcer les capacités des régions de Kaffrine, Kaolack et Ziguinchor dans la mise en œuvre des interventions à haut impact pour la réduction de la mortalité maternelle, infanto juvénile et néonatale.
« A travers ce projet, l’USAID a accompagné le Gouvernement du Sénégal dans la mise en œuvre de la Couverture Maladie Universelle (CMU) à travers les mutuelles de santé. Au regard de ces réalisations du NDAMIR 2, je demeure optimiste quant à la réussite du nouveau Projet « NDAMIR 3 », a-t-il laissé entendre.
Il indique que cet projet couvre en même temps la période 2023-2026 de la Nouvelle Stratégie du Bureau de Santé de l’USAID ; ce qui, à ses yeux, favorise un parfait alignement aux politiques sectorielles et au cycle budgétaire pour une efficacité et une efficience des investissements.
Par ailleurs, poursuit M. Ba, des résultats positifs ont été enregistrés dans les autres secteurs, notamment celui de l’Education, justifiant ainsi le financement d’un nouveau programme de Renforcement de la Lecture Initiale pour Tous (RELIT) d’un montant de 30 millions de dollars.