Après plusieurs mois d’accusation et de contre accusation, Ousmane Sonko, opposant politique sénégalais, a été finalement entendu dans le cadre du dossier Sweet Beauty, l’opposant à la masseuse Adji Sarr.
Cette dernière l’accuse de viols répétitifs, et de menaces à mains armées.
Il a été convoqué, ce jeudi 03 novembre, par le Doyen des juges Makham Diallo,ainsi que ses avocats, avant de libérer le bureau.
« Mon audition a pris fin et s’est très très bien passée », a dit Ousmane Sonko. Avant de révéler : « Cependant, la gendarmerie de Macky Sall et Moussa Fall a attendu que je sois dans le bureau du Doyen des juges avec mes avocats pour kidnapper tous les éléments de ma sécurité et les conduire à Mbour, me laissant sans protection ».
En effet, ses gardes du corps sont impliqués dans une autre affaire qui a éclaté lors de la tournée politique du leader de Pastef, son parti politique. Ils sont accusés de coups et de blessures. Les présumés victimes ont porté plainte contre eux, à Mbour, ville située à 90 km de Dakar.
Mais pour Ousmane Sonko, « cette énième forfaiture ne passera pas ».
Selon Jotna Média, son médias en ligne, Ousmane Sonko a décidé de ne pas quitter le tribunal sans sa garde rapprochée.
« Comme je l’avais annoncé, une réunion de briefing a été tenue par la gendarmerie pour procéder à des arrestations au niveau du noyau sécuritaire de Ousmane Sonko. Au moment où Sonko est en face du juge, la gendarmerie est passée à l’action. Ils ont interpellé les gardes du corps qui accompagnaient Sonko. Présentement, ils sont entre les mains de la gendarmerie. Deux avocats ont quitté le palais pour suivre ce dossier qui frise la provocation », a révélé Pape Alé Niang, journaliste sénégalais.