Opposants tout comme députés de la majorité pro-Tshisekedi, tous ont salué cette augmentation du budget. En deux ans, les prévisions sont passées de 7 à 14,6 milliards, une performance justifiée par l’embellie des cours des matières premières et des mesures d’encadrement des recettes publiques.
Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde relève certains points saillants de ce projet budgétaire : « L’accroissement de 45,8 % des crédits alloués aux Investissements, la régression de 14,3 % des frais de fonctionnement des institutions par rapport à leur niveau de l’exercice 2022, le renforcement des parts de crédits dans le secteur de la Défense et sécurité de 10,4% pour principalement la mise en œuvre de la loi de programmation militaire en vue de la montée en puissance des forces armées ainsi que de la redynamisation de l’industrie militaire ».
Une part a également été affectée pour l’organisation des élections, censées se tenir fin 2023. Le Premier ministre devrait répondre aux préoccupations des députés la semaine prochaine avant le vote.
Le projet qui a été soumis au débat prévoit une baisse de 4 % des dépenses de la présidence, 16 % pour l’Assemblée nationale et jusqu’à 30 % des crédits alloués à l’opposition.
Dans son rapport, la société civile se félicite d’un premier pas dans la réduction du train de vie des institutions politiques, mais demande plus d’efforts et de clarté dans l’exécution du budget.
Avec rfi.fr