Des membres du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) ont salué mercredi à Diogo, dans le département de Tivaouane, les actions réalisées par la société minière Grande Côte Opération (GCO) au profit des communautés riveraines, dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), tout en lui faisant des suggestions.
La compagnie a construit des maisons et des infrastructures sociales de base dans des sites de recasement accueillant les communautés déplacées. Elle appuie également les communautés en intrants pour la pratique de maraîchage.
GCO a démarré ses opérations depuis 2014 dans la commune de Darou Khoudoss, dans le département de Tivaouane. Cette société y exploite des sables minéralisés, notamment le zircon, l’ilménite, le rutile et le leucoxène, à travers une mine itinérante, ce qui fait qu’elle est amenée à délocaliser certaines communautés.
« Nous avons constaté qu’ils ont fait beaucoup de réalisations, en aidant les communautés », a dit à la presse la présidente de la commission numéro 11 des affaires foncières, domaniales et territoriales du HCCT, Gnilane Ndiaye, relevant que la seule fausse note constatée par la délégation, concerne l’état « désastreux » de la piste latéritique qui mène au village de Diogo.
« Arroser seulement cette piste ne suffit pas, il faut refaire la route pour que son état n’affecte pas la santé des populations », a suggéré Gnilane Ndiaye. Elle n’a pas manqué de plaider pour le renforcement des capacités des jeunes, pour leur garantir un emploi décent au sein de GCO, malgré « tout le travail remarquable » que la compagnie est en train d’abattre.
Les membres du HCCT en sont à leur deuxième session axée sur le thème « Ressources minières et gouvernance territoriale ». Ils étaient venus recueillir des informations devant alimenter leurs avis et recommandations destinés au président de la République, a expliqué la conseillère.
Ibrahima Diop, chef du département réinstallation et développement communautaire de GCO, s’est réjoui de cette visite « de haute facture » de la troisième institution du Sénégal. « C’est l’œil de l’État qui vient voir comment nous travaillons », a-t-il dit, non sans ajouter que cette visite « redonne de l’élan à GCO ».
Il a indiqué que les cinq réalisations enregistrées par GCO jusqu’à Lompoul (Louga), ont été rendues possibles par l’accompagnement des autorités locales, à travers leurs commissions.
La commission départementale de réinstallation et la commission départementale de recensement et d’évaluation des impenses jouent un rôle d’arbitre, pour défendre les intérêts des populations, a dit M. Diop, qui a aussi loué la collaboration des populations riveraines.