Baptisée AFREXInsure, cette compagnie a pour mission d’offrir des solutions d’assurance « conçues sur mesure pour l’Afrique » dans le domaine du commerce et des investissements liés au commerce à travers le continent.

« Avec une solide connaissance de l’Afrique, AFREXInsure mettra à profit son expertise en matière de risques en utilisant sa présence à l’échelle du continent et sa connaissance approfondie du marché africain pour fournir des solutions dans les domaines de la manutention, de la construction, des opérations et de l’énergie – des secteurs essentiels à la croissance et à l’établissement du commerce et de l’investissement à l’échelle intercontinentale », a précisé Afreximbank dans son communiqué repris de l’Agenceecofin.

A travers l’amélioration de l’accès à « des assurances spécialisées de qualité et de premier ordre », AFREXInsure vise notamment à atténuer les difficultés que rencontrent les opérateurs actifs dans le domaine du commerce sur le continent et à promouvoir les échanges commerciaux intra-africains.

AFREXInsure, qui opérera sous le slogan « Insurance Optimised » (l’assurance optimisée), permettra d’autre part de « conserver les primes d’assurance en Afrique et de réinjecter les investissements africains sur le continent pour renforcer le commerce et le développement économique et assurer la prospérité du continent ».

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L’initiative vient concrétiser l’engagement de l’Agence à former ses cadres et agents dans des domaines stratégiques suivant l’objectif qu’elle s’est fixée de se repositionner dans son rôle d’assureur principal, conformément aux réformes et nouvelles orientations en cours de mise en œuvre, a indiqué, ce mardi à l’ouverture des sessions, son directeur général, Bocar Mamadou Daff. 

Conformément à la vision de son nouveau plan stratégique 2023-2027, a-t-il indiqué, l’Agence veut « devenir, à l’horizon 2035, un organisme de protection sociale de référence internationale qui garantit aux populations résidant au Sénégal, sans aucune forme d’exclusion, une couverture universelle du risque financier lié à la maladie ».

Selon lui, la concrétisation de cette vision nécessite des ressources humaines de qualité, bien formées, avec de solides compétences techniques et pédagogiques, qui faciliteront un déploiement efficace de la CMU et une bonne conduite du changement, pour relever les défis de l’heure. 

Lesquels, dit-il, se résument autour : de la digitalisation des procédures de gestion de la CMU ; de la définition de mécanismes d’achat stratégiques des prestations de services de santé, pour une rationalisation des ressources de l’assurance maladie ; du contrôle médical des prestations et de la gestion des risques. 

La réalisation d’études, la promotion de la recherche et de la production et la gestion des connaissances ainsi que la définition de stratégies de financement du programme CMU, en vue de sa pérennisation ne sont pas en reste, a en croire Dr Daff.

La formation prend fin samedi 13 mai prochain.

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