En partenariat avec la Banque Africaine de Développement, le Nigéria a lancé le programme
des zones spéciales agricoles. Il s’agit de permettre aux entreprises agroalimentaires et agro-
industrielles de développer des chaînes de valeur pour des cultures jugées stratégiques comme
le maïs, le manioc, le riz, le soja, le cacao, la volaille et les produits de l’élevage, explique,
rapporte le site du magazine Jeune Afrique.
La même source indique que les zones spéciales de transformation agro-industrielle sont
financées par la Banque Africaine de Développement (Bad) à hauteur de 210 millions de
dollars, la Banque islamique de développement (Bid), le Fonds international pour le
développement agricole (Fida), les deux derniers fournissent ensemble 310 millions de dollars,
ainsi que le gouvernement nigérian, qui y injecte 18,05 millions de dollars.
Selon les données de la Banque mondiale, l’agriculture, qui représente 25 % du PIB du Nigéria,
est son principal employeur, avec 35 % de la population active qui s’y consacre. Pourtant, il
s’agit jusqu’à présent d’une agriculture dite « de subsistance », avec 90 % des produits
agricoles qui sont exportés à l’état brut.
De son côté, le président de la Banque Africaine de Développement, Akinwumi Adesina,
explique que ce projet « placera les entreprises à proximité des agriculteurs dans les bassins de
production, soutiendra la transformation et la création de valeur ajoutée, réduira les pertes
alimentaires, permettra l’élargissement de l’espace budgétaire et l’émergence de chaînes de
valeur alimentaires et agricoles hautement compétitives. » Et comme précisé par le
communiqué de l’institution panafricaine, tout cela devrait créer des millions d’emplois « de
qualité », notamment pour les jeunes et les femmes.
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