Selon cet accord, l’empreinte carbone de toutes les batteries mises sur le marché européen devra être déclarée dès juillet 2024. À terme, seules les batteries de voitures électriques considérées comme durables pourront être commercialisées dans l’Union européenne.
Celles des smartphones et des appareils électroniques devront quant à elles pouvoir être facilement retirées et remplacées, une mesure qui s’appliquera trois ans et demi après l’entrée en vigueur du texte, qui doit encore être formellement adopté par le Parlement et le Conseil.
Bruxelles souhaite également qu’au moins 73 % des batteries de téléphones ou d’ordinateur soient collectées et recyclées d’ici sept ans. Le but: localiser cette filière industrielle en Europe, générer des emplois et surtout, réduire la dépendance des 27 aux importations de terres rares comme le cobalt et le lithium.
Rattraper le retard face aux Chinois
Bruxelles souhaite donc aujourd’hui rattraper son retard face à la Chine, le leader mondial du secteur, et aux États-Unis, qui prévoient des subventions massives aux fabricants dans le cadre du plan climat du président américain Joe Biden. L’Union européenne vise 25 % de la production mondiale d’ici 2030, contre seulement 3 % en 2020.
Avec rfi.fr