La Zambie souhaite inscrire au patrimoine une ancienne danse toujours pratiquée : la danse kalela, akalela en langue locale. Une pratique née à l’époque coloniale, dans les années 1950 dans la province de Luapula.
La kalela fait référence au monde des colons en reprenant les vêtements et aux relations entre les communautés. Elle est pratiquée pendant les funérailles, les célébrations des récoltes. Chants, tambours illustrent ainsi la vie quotidienne et aujourd’hui des modes de vie très moderne comme le fait, par exemple, de répondre au téléphone.
La harissa proposée par la Tunisie
En Tunisie, c’est un savoir-faire, une pratique culinaire que les autorités souhaitent inscrire au patrimoine culturel immatériel de l’humanité : la Harissa. Sauce, purée, de piments rouges broyés, puis mélangés à de l’huile d’olive et des épices : du cumin, de l’ail notamment, élément devenu essentiel dans tout le Maghreb pour relever les saveurs des couscous, des tajines. Les autorités tunisiennes revendiquent donc la paternité de la harissa qui aurait été inventé au XVIe siècle.
Le raï de nouveau présenté devant le comité
Dernier candidat du continent africain : l’Algérie qui espère voir la musique raï classée, protégée par l’Unesco. En 2020, les autorités avaient retiré leur candidature en indiquant « un manque d’éléments ». Visiblement le dossier a été consolidé, la brouille avec le Maroc qui revendiquait aussi la paternité de cette musique est close. Le raï, né au début du XXe siècle, a été modernisé dans les années 1970-1980 dans l’ouest de l’Algérie, avec Oran comme capitale. Musique populaire par excellence, jouée lors des mariages, dans les discothèques, le mot Raï a plusieurs traductions : « opinion », « conseil », « pensée ».
Avec rfi.fr