« Nous nous attendons à obtenir une croissance respectable cette année », a-t-il souligné dans un entretien à Bloomberg en marge de sa participation au Forum économique mondial de Davos. M. Njoroge a également expliqué la résilience de l’économie kényane par sa diversification et sa faible exposition aux perturbations économiques qui secouent le monde. « Nous sommes très locaux ou régionaux en termes de partenaires commerciaux », ajoute-il.
Le gouverneur de la Banque centrale kényane a, d’autre part, révélé que les autorités comptent recourir à des emprunts extérieurs « mesurés » durant l’exercice en cours afin de remédier aux vulnérabilités de la dette et d’en assurer la viabilité.
Dans son dernier rapport « Kenya Economic Update (KEU) », publié le 8 décembre dernier, la Banque mondiale avait estimé que la croissance de l’économie kényane devrait ralentir légèrement sur le moyen terme pour s’établir à 5 % en 2023 et à 5,3 % en 2024, contre une estimation de 5,5 % en 2022.
L’institution internationale a expliqué ce ralentissement par les reculs prévus des exportations horticoles et de la fréquentation touristique dans un contexte de baisse des performances des économies développées.