Le Fonds pour l’Energie durable en Afrique (SEFA) a accordé 10 millions de dollars à l’Ethiopie pour matérialiser un programme de forage géothermique qui contribuera à 50 mégawatts d’énergie renouvelable à son système électrique. Cet accord a été rendu possible grâce à l’aval du Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement qui a notamment validé le projet.
Il faut dire que le SEFA est un fonds spécial constitué de multidonateurs et administré par la Banque africaine de développement. Sa mission est de financer les investissements du secteur privé et fournir par la même occasion un accès universel à des services énergétiques abordables pour l’Afrique.
De façon plus explicite, la mise en place du projet consistera à construire et à exploiter une centrale électrique de 50 mégawatts dans le cadre d’une structure de type construction-propriété-exploitation-transfert. Ce qui constitue la première phase du projet. La seconde phase, quant à elle, consistera à prévoir 100 mégawatts supplémentaires. La réalisation de ce projet est une première dans le domaine du développement géothermique à grande échelle.
« Il est essentiel d’être soutenu financièrement pendant la période à risque du forage par une institution de premier plan (…) Le SEFA est une solution unique pour libérer le potentiel géothermique en Afrique. Rares sont ceux qui peuvent le faire. Merci à l’équipe du SEFA et de la Banque africaine de développement. » a déclaré Maxence Mirabeau, président directeur général de Tulu Moye Geothermal Operations PLC.
Pour le directeur du SEFA, João Duarte Cunha « Le SEFA va jouer un rôle essentiel en soutenant l’évaluation et le développement des ressources géothermiques, qui est la phase la plus risquée du projet. Il va catalyser des investissements dans la première centrale électrique privée d’Ethiopie, afin d’ouvrir la voie à davantage de partenariats public-privé dans le secteur énergétique du pays. »