L’arrêt de travail d’une journée touche les aéroports des villes de Brême, Dortmund, Francfort, Hambourg, Hanovre, Munich, Stuttgart et Leipzig.
Ce sont près de 2 400 vols annulés et 300 000 passagers qui devront ce vendredi prendre leur mal en patience ou voyager en train, rapporte notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut. Les changements de billets sont gratuits et un remboursement est possible. La compagnie Lufthansa, première victime des grèves, propose une prise en charge des billets de train.
Après une journée de grève qui a paralysé fin janvier l’aéroport de Berlin, le syndicat des services Ver.di augmente la pression sur les employeurs à un stade inhabituel des négociations. La stratégie reste la même : différents groupes de salariés cessent le travail paralysant les aéroports. Ver.di veut visiblement arracher par là des concessions aussi importantes que possibles aux employeurs.
Von den Streiks betroffen sind die Flughäfen Frankfurt/Main, München, Stuttgart, Hamburg, Dortmund, Hannover und Bremen. Antworten auf häufig gestellte Fragen: https://t.co/z8o9Gh5pLY
— ver.di – Vereinte Dienstleistungsgewerkschaft (@_verdi) February 15, 2023
Vers une grève plus forte à venir ?
Le syndicat réclame une augmentation de salaires de 10,5 % pour compenser la hausse de l’inflation et une prime de 500 euros pour les 2,5 millions de salariés de l’État et des communes et même 15 % à la poste. Le président de Ver.di a déjà prévenu : « Les prochaines grèves auront une autre dimension » si un nouveau round de négociations, la semaine prochaine, n’aboutit pas.
Avec rfi.fr