Le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba a plaidé, mardi à Dakar, auprès de l’Administratrice adjointe de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) pour un renforcement et un élargissement du mécanisme G To G qu’il juge ‘’pertinent’’ à d’autres secteurs que la santé et l’éducation.
Tous les deux signé aujourd’hui la Lettre d’exécution du financement du projet “Ndamir 3” d’un montant de plus de 18 milliards F CFA pour appuyer la lutte pour la réduction du nombre de décès évitables de mères et d’enfants et la mise en œuvre du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP).
Plus récemment, le Sénégal et l’USAID ont signé quatre accords d’assistance le 18 février 2021 dans les domaines de la Santé, de l’Education, de la Croissance économique et de la Démocratie et la Bonne gouvernance.
Ces accords d’assistance bilatérale sur lesquelles repose la nouvelle stratégie quinquennale de coopération avec le gouvernement du Sénégal sur la période 2021-2026 portent sur un montant estimé à 600 millions de dollars, soit environ 325 milliards FCFA.
Ces financements sont plus orientés dans les secteurs sociaux de la Santé et de l’Education qui représentent plus de la moitié de l’enveloppe globale, d’où la prépondérance desdits secteurs dans la coopération avec le Gouvernement du Sénégal, a expliqué le ministre des Finances et du Budget dans son allocution.
“L’approche Gouvernement à Gouvernement (ou G To G qui est un mécanisme de financement direct), permet d’aligner l’assistance américaine aux priorités nationales, à la réduction des coûts de transactions, à l’accroissement de la redevabilité, à la responsabilisation des acteurs locaux et à la pérennisation des résultats. A ce propos, Madame l’Administratrice, j’aimerais faire un plaidoyer fort pour un renforcement et un élargissement de ce pertinent mécanisme G To G à d’autres secteurs”, a notamment appelé M. Ba.
Pour sa part, a-t-il rassuré, le gouvernement du Sénégal s’engage, en plus de la contrepartie en nature, à mettre à la disposition des ministères bénéficiaires des programmes des ressources financières suffisantes pour la prise en charge d’activités dans le cadre des projets exécutés suivant le mécanisme de financement direct.
“L’Etat du Sénégal ne ménagera aucun effort afin que le programme de coopération que nous avons signé et qui régira nos relations bilatérales jusqu’en 2026 soit un total succès”, a assuré Mamadou Moustapha Ba.
Il a rappelé que les relations bilatérales entre les deux pays remontent en 1961 avec la signature du premier Accord d’assistance économique, financière et technique le 13 mai 1961 à Washington. Depuis cette date, a-t-il ajouté, elles se sont renforcées avec la signature de plusieurs accords de financement