Afrique – L'oeil du continent https://loeilducontinent.com Au coeur de l’information économique et financière de l’Afrique Fri, 14 Jul 2023 16:44:34 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.3 https://loeilducontinent.com/wp-content/uploads/2022/08/cropped-Fichier-1-32x32.png Afrique – L'oeil du continent https://loeilducontinent.com 32 32 209421051 Transport aérien: les coûts du fuel sont plus abordables en Afrique, une opportunité pour le secteur https://loeilducontinent.com/transport-aerien-les-couts-du-fuel-sont-plus-abordables-en-afrique-une-opportunite-pour-le-secteur/ https://loeilducontinent.com/transport-aerien-les-couts-du-fuel-sont-plus-abordables-en-afrique-une-opportunite-pour-le-secteur/#respond Fri, 14 Jul 2023 16:44:34 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3937 Les prix du Jet A1 sont désormais plus abordables en Afrique, selon des données fournies par un site internet spécialisé et consulté le 14 juillet par l’Agence Ecofin. Sur la plateforme concernée, les prix de ce produit utilisé comme carburant pour les avions sont majoritairement à 1,99 $ le gallon dans les principaux pays africains, qui […]

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Les prix du Jet A1 sont désormais plus abordables en Afrique, selon des données fournies par un site internet spécialisé et consulté le 14 juillet par l’Agence Ecofin. Sur la plateforme concernée, les prix de ce produit utilisé comme carburant pour les avions sont majoritairement à 1,99 $ le gallon dans les principaux pays africains, qui sont également des marchés clés pour le transport aérien du continent.

Cette information est une évolution par rapport aux déclarations faites lors de la rencontre des membres de l’Association du transport aérien international (IATA) qui s’est tenue les 20 et 21 juin derniers en Ethiopie. Au cours de celle-ci, il a été évoqué que l’Afrique est le continent où le coût du carburant pour les avions continue d’être le plus élevé, avec un écart de près de 20% par rapport aux pays de l’Amérique du Nord. La présentation rappelle cependant que l’information se base sur une enquête menée en juin 2021 auprès de plusieurs aéroports, dont 33 en Afrique.

La période était effectivement marquée par des coûts élevés du prix du baril de pétrole, ainsi que des défis d’approvisionnement post-Covid, ce qui pourrait expliquer les coûts plus élevés de ce produit dans les pays africains. Les prix actuels suggèrent que la situation se détend et qu’il serait désormais plus économique pour une compagnie comme Delta Airlines de se fournir en carburant à Accra ou Lagos, plutôt qu’à New York ou Washington DC.

Cette évolution est importante à suivre, car avec les taxes et une faible infrastructure aéroportuaire, les prix du fuel constituent la principale charge des compagnies aériennes en Afrique. Sur le continent, le résultat net reste globalement déficitaire, même si l’ampleur des pertes diminue. Des prix du carburant plus bas laissent espérer que les compagnies aériennes africaines pourront générer plus de trésoreries, mais il n’est pas certain que la rentabilité soit au rendez-vous.

Le marché du transport aérien en Afrique reste fractionné, avec des taxes qui représentent parfois jusqu’à 100% voire plus du tarif effectif perçu par les compagnies aériennes pour chaque client. L’enjeu actuel est que, selon les estimations de l’IATA, le secteur pourrait connaître une demande de 300 millions de personnes par an. Pour les transporter, les compagnies devront investir dans des pratiques énergétiques durables.

Si les pays puissants progressent dans ce domaine, il n’est pas exclu que des politiques strictes soient imposées pour protéger leurs marchés et restreindre la capacité des compagnies aériennes africaines à y accéder. L’uniformisation des prix du Jet A1 en Afrique devrait également s’étendre à la gestion du transport aérien sur le continent.

Alors que la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) se construit, le transport aérien représente aujourd’hui le moyen le plus rapide et immédiat d’interconnecter les commerçants de la région.

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Mine: l’essoufflement des ventes des véhicules électriques pourrait pousser l’Afrique à réadapter ses stratégies minières https://loeilducontinent.com/mine-lessoufflement-des-ventes-des-vehicules-electriques-pourrait-pousser-lafrique-a-readapter-ses-strategies-minieres/ https://loeilducontinent.com/mine-lessoufflement-des-ventes-des-vehicules-electriques-pourrait-pousser-lafrique-a-readapter-ses-strategies-minieres/#respond Tue, 04 Jul 2023 18:19:41 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3872 Alors que les ventes des véhicules électriques ont ralenti au premier trimestre 2023, les pays africains producteurs de matières premières pourraient être obligés de revoir leurs ambitions à la baisse, en attendant des jours meilleurs. Même si les experts ne savent pas encore s’il s’agit d’un coup de mou ponctuel ou des prémices d’un ralentissement […]

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Alors que les ventes des véhicules électriques ont ralenti au premier trimestre 2023, les pays africains producteurs de matières premières pourraient être obligés de revoir leurs ambitions à la baisse, en attendant des jours meilleurs.

Même si les experts ne savent pas encore s’il s’agit d’un coup de mou ponctuel ou des prémices d’un ralentissement durable, le récent essoufflement du rythme des ventes des véhicules électriques (VE) à l’échelle mondiale jette l’incertitude sur les projets liés aux minéraux stratégiques en Afrique et risque de perturber les plans des pays producteurs, selon un rapport publié le 29 juin par Ecofin Pro, la plateforme de l’agence Ecofin dédiée aux professionnels de plusieurs secteurs.

Intitulé « Ralentissement des ventes de VE, une incertitude qui pèse sur les stratégies minières en Afrique », le rapport souligne qu’une récente alerte lancée par la compagnie minière australienne Syrah Resources est passé inaperçue. Dans une note publiée début mai dernier, cette compagnie qui exploite la mine de graphite Balama au Mozambique, le plus grand gisement de ce minerai en Afrique, a fait état d’un ralentissement du rythme de croissance des ventes de véhicules électriques qui a impacté négativement ses résultats au premier trimestre 2023.

Elle a également indiqué que la hausse de 32% en glissement annuel des ventes de VE observée sur les trois premiers mois de l’année en cours ne doit pas masquer le ralentissement observé par rapport au dernier trimestre 2022.

Le ralentissement des ventes des véhicules les plus sobres en émissions de gaz à effet de serre ne fait pas référence à une baisse des volumes écoulés, mais plutôt à un rythme de croissance des ventes plus faible que celui prévu par les spécialistes du marché.

Le rapport rédigé par notre confrère Louis-Nino Kansoun précise que d’autres organismes avaient déjà évoqué un ralentissement potentiel des ventes des véhicules électriques avant Syrah Resources.

Un sondage publié en mars 2023 par ABB Robotics montre que 59% des personnes interrogées pensent que les objectifs d’adoption des VE ne sont pas réalisables dans les délais convenus (2030-2040), alors que 18% estiment que les objectifs actuels ne seront jamais atteints.

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Industrialisation durable: la voie du salut pour l’Afrique https://loeilducontinent.com/industrialisation-durable-la-voie-du-salut-pour-lafrique/ https://loeilducontinent.com/industrialisation-durable-la-voie-du-salut-pour-lafrique/#respond Mon, 26 Jun 2023 11:43:50 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3801 Après avoir pris un retard considérable dans la course mondiale à l’industrialisation, le continent africain est désormais en mesure de s’industrialiser sans avoir à copier d’autres modèles, en misant sur la numérisation des modes de production, le déploiement des technologies vertes et l’exploitation du potentiel de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), selon un […]

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Après avoir pris un retard considérable dans la course mondiale à l’industrialisation, le continent africain est désormais en mesure de s’industrialiser sans avoir à copier d’autres modèles, en misant sur la numérisation des modes de production, le déploiement des technologies vertes et l’exploitation du potentiel de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), selon un rapport publié le 21 juin par l’Institut Firoz Lalji pour l’Afrique, un centre de recherche hébergé par l’École d’économie et de sciences politiques de Londres.

Intitulé « White paper on sustainable industrialisation in Africa : The art of upgrading industrial policymaking itself », le rapport, repris de lAgence éco fin, indique de prime abord que l’industrialisation représente la voie la plus éprouvée pour atteindre des niveaux de vie élevés et durables, des assiettes fiscales plus larges et des exportations diversifiées.

À partir de la fin du 18è siècle, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et une multitude d’autres pays européens ont commencé à s’industrialiser. La deuxième vague d’industrialisation a concerné le Japon et les États-Unis, qui ont été ensuite suivis par d’autres pays tels que Singapour, la Corée du Sud, la Thaïlande ou la Chine.

Le dernier groupe de pays émergents qui se sont engagés sur la voie de l’industrialisation comprend la Malaisie, l’Indonésie, le Vietnam, l’Inde, le Brésil, le Chili et le Costa Rica.

Dans la plupart des cas, la politique industrielle était active et intentionnelle, plutôt que laissée aux mains invisibles de l’offre et de la demande.

En Afrique, la transformation structurelle des économies, qui a résulté dans la plupart des cas d’un transfert de ressources du secteur primaire au secteur secondaire, puis au secteur tertiaire, tend cependant à contourner la séquence de l’industrialisation.

Jusqu’à présent, les efforts déployés sur le continent en matière d’industrialisation sont considérés comme infructueux, même si la réalité est plus nuancée et plus complexe.

La part du secteur industriel dans le total des emplois sur le continent a baissé à 11,8% en 2004 contre 12,3% en 1991, avant de remonter légèrement la pente pour s’établir à 13,6 % en 2021.

Des écarts existent également entre les diverses sous-régions du continent. En Afrique du Nord, les emplois dans l’industrie représentaient 26% du total en 2021, soit un niveau proche du seuil du décollage industriel. Viennent ensuite l’Afrique australe (17%), l’Afrique de l’Ouest (13%), l’Afrique centrale (11%) et l’Afrique de l’Est (10%).

Inventer son propre modèle au lieu de copier les autres

Le rapport précise que les faibles niveaux d’industrialisation sur le continent s’expliquent, entre autres, par les effets néfastes des plans d’ajustement structurel (PAS) qui ont encouragé les pays africains à abandonner les leviers de la politique industrielle et à permettre aux marchés libéralisés de tirer parti de leurs avantages comparatifs. Cela a favorisé l’essor de l’extraction minière et pétrolière à forte intensité de capital plutôt que le développement des industries manufacturières à forte intensité de main-d’œuvre.

Alors que l’industrialisation reste l’une des meilleures réponses à l’impérieuse nécessité de créer 12 millions d’emplois par an pour absorber les nouveaux entrants sur le marché du travail, le continent ne pourra plus copier les modèles qui ont déjà fait leurs preuves, dont celui de l’Asie du Sud-est.

Les pays africains sont aujourd’hui confrontés à une plus grande concurrence dans le secteur manufacturier, tant sur les marchés internationaux que nationaux, que d’autres pays ne l’étaient lorsqu’ils se sont engagés sur la voie de l’industrialisation.

D’autre part, les chaînes de valeur mondiales ne sont plus les mêmes qu’au 20è siècle étant donné que les règles du commerce mondial ont changé, évoluant vers plus de restrictions et de régulations.

Le rapport indique cependant que l’Afrique dispose de certains atouts pour s’industrialiser différemment des autres et d’une manière plus durable. Le premier de ces atouts est de profiter de la prise de conscience de l’urgence écologique à l’échelle mondiale pour adopter des modes de production industriels propres et des technologies vertes, en capitalisant sur les abondantes ressources du continent dans le domaine des énergies renouvelables et en maximisant la valeur ajoutée des métaux nécessaires à la transition énergétiques comme le cuivre, le cobalt, ou encore le lithium.

Le continent peut également miser sur la numérisation des processus de production pour augmenter la valeur de l’ensemble de ses matières premières, y compris le pétrole, le gaz, le bois et les produits agricoles.

Le développement des chaînes de valeur régionales est par ailleurs en mesure d’accélérer la transformation industrielle des pays africains. La Zone de libre-échange continentale africaine, qui établira un vaste marché commun de 1,3 milliard de consommateurs, offre une opportunité unique pour promouvoir ces chaînes de valeur régionales. L’Afrique est en effet en train de devenir le premier marché de consommateurs au monde, avec une population qui passera de 1,2 milliard de personnes aujourd’hui à 2,5 milliards en 2050.

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Appui financier: 700 millions $ seront mobilisés pour renforcer les capacités commerciales de l’Afrique https://loeilducontinent.com/appui-financier-700-millions-seront-mobilises-pour-renforcer-les-capacites-commerciales-de-lafrique/ https://loeilducontinent.com/appui-financier-700-millions-seront-mobilises-pour-renforcer-les-capacites-commerciales-de-lafrique/#respond Tue, 20 Jun 2023 09:49:04 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3734 TradeMark Africa (TMA), une organisation d’aide au commerce créée en 2010 pour promouvoir la prospérité en Afrique grâce à l’accroissement des échanges commerciaux, a annoncé, dans un communiqué publié le 14 juin, qu’elle allait mobiliser 700 millions de dollars pour renforcer les capacités commerciales du continent. « TradeMark Arica annonce son troisième plan stratégique destiné à […]

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TradeMark Africa (TMA), une organisation d’aide au commerce créée en 2010 pour promouvoir la prospérité en Afrique grâce à l’accroissement des échanges commerciaux, a annoncé, dans un communiqué publié le 14 juin, qu’elle allait mobiliser 700 millions de dollars pour renforcer les capacités commerciales du continent.

« TradeMark Arica annonce son troisième plan stratégique destiné à soutenir des initiatives commerciales plus inclusives, plus vertes et plus numériques. Dans le cadre de ce plan stratégique qui couvre la période 2023-2030, TMA a pour objectif de lever et d’investir 700 millions de dollars », a précisé l’organisation.

Cette enveloppe devrait notamment permettre de contribuer à réduire les coûts des transactions commerciales en Afrique subsaharienne, décarboner des processus logistiques et accélérer le mouvement des marchandises à travers des corridors commerciaux sélectionnés grâce à des systèmes automatisés innovants.

Anciennement appelée TradeMark East Africa, TMA avait annoncé, en janvier 2023, l’expansion de ses activités au-delà de sa zone opérationnelle historique de l’Afrique de l’Est et de la Corne de l’Afrique pour couvrir les pays d’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique australe. Cette organisation à but non lucratif est financée par plusieurs bailleurs de fonds internationaux, dont l’Union européenne, l’Irlande, la Norvège, le Royaume-Uni, les États-Unis et la Fondation Bill et Melinda Gates.

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Afrique: les investissements directs chinois ont totalisé plus de 2057 milliards FCFA en 2022 https://loeilducontinent.com/afrique-les-investissements-directs-chinois-ont-totalise-plus-de-2057-milliards-fcfa-en-2022/ https://loeilducontinent.com/afrique-les-investissements-directs-chinois-ont-totalise-plus-de-2057-milliards-fcfa-en-2022/#respond Thu, 15 Jun 2023 08:45:09 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3670 La liste des secteurs concernés par les investissements directs chinois en Afrique s’est élargie au-delà de la construction et de l’exploitation minière pour englober l’industrie manufacturière, les technologies, l’agriculture, l’immobilier, la finance et le commerce électronique. C’est ce qu’a déclaré le ministère chinois du Commerce. Ceux-ci ont atteint 3,4 milliards de dollars (environ 2057 828 […]

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La liste des secteurs concernés par les investissements directs chinois en Afrique s’est élargie au-delà de la construction et de l’exploitation minière pour englober l’industrie manufacturière, les technologies, l’agriculture, l’immobilier, la finance et le commerce électronique. C’est ce qu’a déclaré le ministère chinois du Commerce. Ceux-ci ont atteint 3,4 milliards de dollars (environ 2057 828 240 000 FCFA) en 2022, selon des données publiées mardi 13 juin par le ministère chinois du Commerce.

Au cours des quatre premiers mois de l’année en cours, ces investissements se sont établis à 1,38 milliard de dollars, ce qui représente une augmentation de 24 % par rapport à la même période de 2022, a-t-on ajouté de même source.

« Ce volume d’investissements directs démontre pleinement la solidité de la coopération économique et commerciale entre la Chine et l’Afrique, ainsi que la confiance des entreprises chinoises dans le marché africain », a souligné le vice-ministre du Commerce, Li Fei, lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation de la foire commerciale Chine-Afrique prévue du 29 juin au 2 juillet dans la province chinoise de Hunan (Sud).

Selon l’Agenceecofin qui rapporte ses propos, M. Li a également précisé que Pékin est désormais la quatrième source des investissements directs étrangers en Afrique, indiquant que plus de 3 000 entreprises chinoises sont déjà présentes sur le continent.

Il a d’autre part fait savoir que les sociétés privées représentent désormais 70% des entreprises chinoises qui investissent en Afrique.
Selon lui, la liste des secteurs dans lesquels investissent ces entreprises s’est élargie au-delà de la construction et de l’exploitation minière pour englober l’industrie manufacturière, les technologies, l’agriculture, l’immobilier, la finance et le commerce électronique.

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En Afrique: ces cinq pays qui concentrent 56% des millionnaires et plus de 90% des milliardaires https://loeilducontinent.com/en-afrique-ces-cinq-pays-qui-concentrent-56-des-millionnaires-et-plus-de-90-des-milliardaires/ https://loeilducontinent.com/en-afrique-ces-cinq-pays-qui-concentrent-56-des-millionnaires-et-plus-de-90-des-milliardaires/#respond Tue, 13 Jun 2023 19:13:10 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3622 L’Afrique du Sud, l’Egypte, le Nigeria, le Kenya et le Maroc concentrent ensemble 56 % des millionnaires et plus de 90 % des milliardaires recensés sur le continent africain, selon le rapport « Africa Wealth Report 2023 », publié mardi 28 mars par Henley & Partners, un cabinet britannique spécialisé dans le conseil en matière de migration des investissements […]

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L’Afrique du Sud, l’Egypte, le Nigeria, le Kenya et le Maroc concentrent ensemble 56 % des millionnaires et plus de 90 % des milliardaires recensés sur le continent africain, selon le rapport « Africa Wealth Report 2023 », publié mardi 28 mars par Henley & Partners, un cabinet britannique spécialisé dans le conseil en matière de migration des investissements et de la planification de la résidence et de la citoyenneté.

Avec 37 800 personnes possédant une fortune estimée à au moins un million de dollars, l’Afrique du Sud est le pays qui compte le plus de millionnaires, devant l’Egypte (16 100), le Nigeria (9 800), le Kenya (7 700) et le Maroc (5 800), note l’Agenceecofin qui se penche sur ledit rapport.

En ce qui concerne les milliardaires, l’Egypte occupe le premier rang avec 8 individus possédant une fortune supérieure ou égale à un milliard de dollars. Viennent ensuite, l’Afrique du Sud (5), le Nigeria (4) et le Maroc (4). Henley & Partners n’a pas recensé de milliardaires au Kenya, où il y a en revanche 15 centimillionnaires (individus fortunés détenant des actifs de 100 millions de dollars ou plus).

Le rapport révèle également que l’Afrique compte au total 138 000 millionnaires, 328 centimillionnaires et 23 milliardaires.

Le cabinet Henley & Partners s’attend par ailleurs à ce que la population des personnes fortunées augmente de 42 % sur le continent au cours des dix prochaines années, pour atteindre environ 195 000 personnes, d’ici 2032.

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Afrique : près de la moitié des banques traditionnelles craint l’offensive des fintech et néobanques https://loeilducontinent.com/afrique-pres-de-la-moitie-des-banques-traditionnelles-craint-loffensive-des-fintech-et-neobanques/ https://loeilducontinent.com/afrique-pres-de-la-moitie-des-banques-traditionnelles-craint-loffensive-des-fintech-et-neobanques/#respond Mon, 22 May 2023 12:53:10 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3542 Après avoir ignoré leur ascension pendant plusieurs années, les banques africaines regardent désormais avec beaucoup de méfiance les fintech, les néobanques, et même les opérateurs télécoms qui s’aventurent de plus en plus dans le domaine des services financiers, selon un rapport publié le 17 mai par le magazine African Banker et le fournisseur de technologies […]

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Après avoir ignoré leur ascension pendant plusieurs années, les banques africaines regardent désormais avec beaucoup de méfiance les fintech, les néobanques, et même les opérateurs télécoms qui s’aventurent de plus en plus dans le domaine des services financiers, selon un rapport publié le 17 mai par le magazine African Banker et le fournisseur de technologies bancaires digitales Backbase.

Intitulé «The African digital banking transformation report 2023», ce rapport se base sur une enquête réalisée auprès des dirigeants de 153 banques opérant dans 33 pays répartis sur les diverses sous-régions du continent, note, lundi, l’agence ecofinance.

Il ressort de cette étude que 43% des dirigeants sondés ont estimé que les fintech et les néobanques représentent une grande menace pour les activités de leurs banques. Ces nouveaux acteurs agiles du secteur de la finance arrivent au 2è rang dans le classement de l’ensemble des grandes menaces citées par les dirigeants interrogés, juste derrière l’augmentation des coûts opérationnels (46,8%), mais devant l’environnement réglementaire défavorable (39,5%), la souveraineté des données (37,6%), la concurrence des opérateurs de téléphonie mobile offrant des services financiers (33,3%) et le manque d’une main d’œuvre qualifiée (32,9%).

La réplique en mode Fast-track des banques traditionnelles   

Le rapport précise que les acteurs historiques du secteur bancaire africain voient d’importantes parts de marché et une manne financière colossale leur passer sous le nez.

En Afrique plus qu’ailleurs, l’importance des réseaux d’agences physiques diminue régulièrement, et risque de ne plus constituer un important avantage comparatif durant les prochaines années. Sur le continent, où la majorité de la population a un téléphone dans une poche et du cash dans l’autre, l’intérêt pour les services bancaires mobiles ne se dément pas, comme en atteste l’essor du mobile money.

Les banques traditionnelles semblent cependant prêtes à défendre leurs positions. On note que 51% des dirigeants de banques sondés placent la transformation numérique en tête des priorités de leurs stratégies de croissance, alors que 44,5% affirment qu’elle figure dans le Top 3 des priorités.

20 à 30% des clients utilisent des services bancaires numériques  

Mais si la majorité des banques considèrent la transformation numérique comme un élément clé de leurs stratégies de croissance, une moindre proportion d’entre elles mobilise des ressources financières importantes pour digitaliser leurs services, et mieux résister aux assauts des nouveaux acteurs qui s’attaquent à leur chasse gardée. Seulement 28% des banques africaines dépensent plus de 3 millions de dollars par an dans la transformation numérique. 21% des banques consacrent un budget annuel compris entre 1 et 3 millions de dollars pour la digitalisation de leurs services alors que le reste y allouent moins d’un million de dollars.

Durant les douze prochains mois, les investissements des banques opérant sur le continent dans la transformation numérique devraient notamment concerner le segment de la banque de détail (47% des répondants) et le segment des petites et moyennes entreprises (27%).

Le cash encore en vogue dans les transactions financières

Le rapport révèle d’autre part que 19% des dirigeants sondés définissent leurs banques comme étant des «natives du numérique» (digital natives), c’est-à-dire des établissements dont l’interface client, le middle-office et le back-office sont entièrement numérisés. 29% précisent que le processus de numérisation de leurs banques concerne uniquement le front-office (les moyens par lesquels les clients interagissent avec la banque comme le site web et les applications mobile), tandis que 27% indiquent que leurs établissements sont en train de remplacer progressivement les infrastructures existantes par des technologies numériques, en intégrant le middle et le back-office. La marge de progression est cependant très importante. 

En Afrique, le taux de bancarisation a atteint 48% en 2022 contre 23% en 2012, mais le cash est encore utilisé dans 90% des transactions financières contre 5 % à 7% seulement pour les canaux numériques. De plus, 20 à 30 % des clients des banques africaines seulement utilisent des services bancaires numériques, contre environ 50 % en Asie et en Amérique latine.

Le rapport révèle par ailleurs que les principaux canaux numériques offerts par les banques africaines à leurs clients sont les applications mobiles en ligne (79%), l’Internet banking (60%), les services de mobile banking utilisant la technologie USSD (65%) et les centres d’assistance à la clientèle numérisés (51%). 

La technologie USSD permet aux clients d’envoyer des instructions au fournisseur de services financiers mobiles (SFM) en même temps que leur code d’identification personnel (code PIN) pour authentification, et elle permet au fournisseur de SFM de transmettre ses réponses aux clients et de confirmer les transactions. 

 

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Rapport: comment l’Afrique peut se positionner dans la chaîne de valeur des batteries et des véhicules électriques https://loeilducontinent.com/rapport-comment-lafrique-peut-se-positionner-dans-la-chaine-de-valeur-des-batteries-et-des-vehicules-electriques/ https://loeilducontinent.com/rapport-comment-lafrique-peut-se-positionner-dans-la-chaine-de-valeur-des-batteries-et-des-vehicules-electriques/#respond Tue, 16 May 2023 12:18:45 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3424 Réduite au rôle d’exportateur de minerais bruts, l’Afrique ne capterait que 55 milliards de dollars sur un marché global estimé à 8800 milliards d’ici 2025. Mais une stratégie axée sur l’encouragement de la production locale de batteries et de véhicules électriques pourrait lui permettre d’engranger beaucoup plus de valeur ajoutée. L’Afrique pourrait renforcer son rôle […]

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Réduite au rôle d’exportateur de minerais bruts, l’Afrique ne capterait que 55 milliards de dollars sur un marché global estimé à 8800 milliards d’ici 2025. Mais une stratégie axée sur l’encouragement de la production locale de batteries et de véhicules électriques pourrait lui permettre d’engranger beaucoup plus de valeur ajoutée.

L’Afrique pourrait renforcer son rôle dans la chaîne de valeur des batteries et des véhicules électriques en adoptant une stratégie axée sur l’encourageant la production locale et le recyclage de batteries, au lieu de continuer à se limiter à l’exportation des minerais bruts, a souligné la Banque africaine de développement (BAD) dans un rapport publié le 26 avril dernier.

Intitulé « Strengthening Africa’s role in the battery and electric vehicle value chain », le rapport, consulté par l’agenceecofin, précise que la production de minerais nécessaires à la transition énergétique tels que le graphite, le lithium, le nickel et le cobalt pourrait augmenter de près de 500 % d’ici 2050 pour répondre à la demande croissante de technologies énergétiques propres.

Plus de 3 milliards de tonnes de minerais et de métaux stratégiques seront nécessaires pour déployer l’énergie éolienne, solaire et géothermique ainsi que le stockage de l’énergie dans le cadre des efforts visant à limiter le réchauffement de la planète à 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle.

La décarbonation de l’économie mondiale recèle d’énormes opportunités pour l’Afrique, qui détient des parts importantes des réserves mondiales de minerais essentielles à la fabrication des batteries et des véhicules électriques, comme le cobalt (52,4 %), la bauxite, l’aluminium (24,7 %), le graphite (21,2 %), le manganèse (46 %) et le vanadium (16 %), selon les données de l’Institut américain d’études géologiques (USGS), évoqué par le magazine économique et financière.

De nombreux défis à surmonter

En ce qui concerne le cobalt en particulier, la RD Congo est bien placée pour occuper une position de leader dans l’industrie de la transition énergétique et pour en tirer des avantages économiques significatifs, car ce pays accapare 70 % de la production et plus de 51 % des réserves mondiales de cet or bleu (3,6 millions de tonnes métriques).

Le rapport indique cependant que l’Afrique reste jusqu’ici au plus bas niveau de la chaîne de valeur des batteries et des véhicules électriques, estimée à 8800 milliards de dollars d’ici 2025. Sur ce montant faramineux, le continent, dont le rôle se limite à l’exportation des minerais, ne devrait capter que 55 milliards de dollars d’ici 2025.
Pour engranger davantage de valeur ajoutée, les pays africains devraient nouer des alliances avec les principaux pays consommateurs de minerais nécessaires à la fabrication des batteries et des véhicules électriques comme la Chine, les États-Unis, le Canada, l’Australie, le Japon et la Corée du Sud et identifier des synergies avec les principaux acteurs du secteur tels que LG, Samsung et Tesla. L’objectif est de développer peu à peu une industrie locale, en commençant par les précurseurs de cathodes pour batteries avant de passer à la production de cellules à moyen terme.

La BAD souligne toutefois que les principaux défis à surmonter dans ce cadre sont notamment l’absence d’une stratégie cohérente pour tirer parti des opportunités offertes par la transition énergétique, le manque d’infrastructures ferroviaires et portuaires, l’accès insuffisant à des sources d’énergies fiables et le manque de compétences.

Capitaliser sur la Zlecaf

D’autres défis sont liés à l’insuffisance de la demande en véhicules électriques et le manque d’infrastructures sur le continent pour justifier l’implantation d’usines de batteries ou de production de moyens de transport à faible empreinte carbone. Mais des politiques fiscales qui encouragent l’utilisation des solutions de mobilité électrique, notamment les deux et les trois-roues ainsi que les bus électriques, pourraient faciliter la signature d’accords de coentreprises avec les principaux constructeurs internationaux. Cela est d’autant plus réalisable que les coûts de production sur le continent sont très bas par rapport à ceux des pays développés. Une étude réalisée par BloombergNEF a en effet montré que l’installation d’une usine de précurseurs de cathodes de 10 000 tonnes métriques en RD Congo coûte trois fois moins cher que l’implantation de la même usine aux États-Unis.

D’autre part, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) pourrait favoriser le développement d’une industrie de véhicules électriques en permettant une complémentarité entre les minerais produits des divers pays du continent, des économies d’échelle et des ventes transfrontalières en franchise de droits de douane.

La BAD recommande d’autre part aux pays du continent d’améliorer leur climat des affaires, d’accélérer les investissements dans les énergies renouvelables et d’établir des centres d’excellence spécialisés dans les batteries électriques afin de développer les compétences locales et d’accroître les capacités nationales en matière de recherche & développement et d’innovation.

Autres recommandations : la création d’une alliance africaine de batteries électriques pour promouvoir la fabrication et le recyclage, la création de sociétés d’acquisition à vocation spécifique (Special purpose acquisition corporation/SPAC) pour faciliter les coentreprises entre les multinationales et les entreprises locales et l’adoption de politiques intelligentes en matière de contenu local, afin de favoriser l’émergence d’entreprises nationales compétitives qui fourniraient des biens et des services aux acteurs internationaux de l’industrie des batteries et des véhicules électriques.

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Afrique : les Etats appelés à re-positionnement le service pénitentiaire dans leur architecture sécuritaire https://loeilducontinent.com/afrique-les-etats-appeles-a-re-positionnement-le-service-penitentiaire-dans-leur-architecture-securitaire/ https://loeilducontinent.com/afrique-les-etats-appeles-a-re-positionnement-le-service-penitentiaire-dans-leur-architecture-securitaire/#respond Mon, 15 May 2023 13:46:29 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3390 Le service pénitentiaire doit enfin occuper la place qui est sienne dans l’architecture sécuritaire, a plaidé, lundi, le Colonel Jean-Bertrand Bocandé, directeur général de l’Administration pénitentiaire du Sénégal.  Il prenait part à l’ouverture de la 6ème conférence de l’Association des services correctionnels d’Afrique (ACSA) qui se tient du 15 au 19 mai prochain à Dakar. […]

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Le service pénitentiaire doit enfin occuper la place qui est sienne dans l’architecture sécuritaire, a plaidé, lundi, le Colonel Jean-Bertrand Bocandé, directeur général de l’Administration pénitentiaire du Sénégal. 

Il prenait part à l’ouverture de la 6ème conférence de l’Association des services correctionnels d’Afrique (ACSA) qui se tient du 15 au 19 mai prochain à Dakar. Une rencontre qui a pour thème : «bâtir des systèmes pénitentiaires résilients : leçons de la pandémie de Covid-19». 

«Au lendemain des indépendances, le service pénitentiaire, pour la plupart de nos Etats, était assuré par des forces de police ou militaire. Aujourd’hui encore, peu de pays dispose d’une force spécifiquement dédiée à la gestion des prisons», a-t-il fait remarquer.
Or, dira-t-il auparavant, le rôle de l’administration pénitentiaire, en plus d’assurer la sécurisation des lieux de détention pour en interdire la sortie des personnes placées sous-main de justice, est aujourd’hui de travailler à favoriser la re-socialisation des détenus. 

Voilà pourquoi, il espère que la rencontre de Dakar va, sans nul doute, sonner une prise de conscience collective de l’importance pour nos Etats de la place du service pénitentiaire dans l’architecture sécuritaire.

«Le service pénitentiaire doit, pour éviter tout déséquilibre sécuritaire, se développer pour être au même niveau que les autres forces de sécurité et défense pour ne guère constituer le maillon faible du dispositif», a suggéré M. Bocandé, en présence du Premier ministre sénégalais, Amadou Ba, de son ministre de la Justice, le Garde des Sceaux, Ismaïla Madior Fall et de plus de 150 délégués issus de 32 pays membres de l’ACSA. 

Par ailleurs, il estime que le cadre de coopération et d’échanges fructueux que préfigure l’ACSA se veut une réponse adaptée à tous ces défis, nombreux et variés, auxquels doit faire face l’Afrique, notamment au plan sécuritaire. A ses yeux, cela traduit, en d’autres termes, l’engagement «indéfectible» des administrations pénitentiaires à accompagner les dirigeants dans leur volonté de faire de l’Afrique un «continent émergent». 

A ce titre, le Colonel Bocandé dit avoir la «ferme» conviction que la 6è conférence biennale de l’ACSA à Dakar demeure une occasion «rêvée» pour harmoniser les interventions et mutualiser les efforts en vue d’une meilleure gestion des systèmes correctionnels d’Afrique. 

Mais également, poursuit-il, pour sensibiliser les gouvernants à promouvoir la collaboration entre les acteurs du système de justice pénale ; à s’efforcer d’améliorer les services de santé dans les établissements correctionnels ; à impliquer davantage la communauté dans la réhabilitation et la réinsertion des détenus ; à continuer à impliquer la société civile dans les efforts d’amélioration des services correctionnels ; à placer les services correctionnels sur une bonne base en termes de financement et d’appui pour assurer un développement et une paix sociale etc.

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Afrique : la production d’hydrogène propre devrait atteindre 1,5 million de tonnes par an en 2030 https://loeilducontinent.com/afrique-la-production-dhydrogene-propre-devrait-atteindre-15-million-de-tonnes-par-an-en-2030/ https://loeilducontinent.com/afrique-la-production-dhydrogene-propre-devrait-atteindre-15-million-de-tonnes-par-an-en-2030/#respond Fri, 12 May 2023 22:13:54 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3374 La capacité de production cumulée de l’ensemble des projets d’usines d’hydrogène propre annoncés en Afrique devrait atteindre 1,5 million de tonnes par an (Mtpa) en 2030, a révélé le Conseil de l’hydrogène (Hydrogen Council) dans un apport publié le 11 mai en collaboration avec le cabinet de conseil McKinsey & Company. Intitulé « Hydrogen Insights 2023 », […]

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La capacité de production cumulée de l’ensemble des projets d’usines d’hydrogène propre annoncés en Afrique devrait atteindre 1,5 million de tonnes par an (Mtpa) en 2030, a révélé le Conseil de l’hydrogène (Hydrogen Council) dans un apport publié le 11 mai en collaboration avec le cabinet de conseil McKinsey & Company.

Intitulé « Hydrogen Insights 2023 », le rapport précise que quelques-uns de ces projets devraient entrer en production en 2025, année durant laquelle la capacité cumulée de production d’hydrogène à faible empreinte carbone sur le continent atteindra le seuil de 0,1 million de tonnes par an.

A l’échelle mondiale, la capacité de production de l’ensemble des projets des usines d’hydrogène propre déjà annoncés devrait atteindre 38 millions de tonnes par an en 2030.

Plus 66% de cette capacité concerne l’hydrogène vert (produit par l’électrolyse de l’eau en utilisant une électricité issue exclusivement de sources renouvelables), alors que le reste concerne l’hydrogène dit bas carbone (produit à partir des combustibles fossiles, mais décarboné grâce à des techniques de captage et de stockage de carbone).

L’Europe arrive en tête de liste des régions où les capacités de production sont les plus importantes (13 Mtpa à l’horizon 2030), devant l’Amérique du Nord (9,3 Mtpa), l’Amérique latine (5,2), l’Océanie (4,7), le Moyen-Orient (2), l’Afrique (1,5), la Chine (1,1), le reste de l’Asie (0,8) et la Japon et la Corée du Sud (0,3).

Initiative dirigée par les patrons de plus de 140 entreprises partageant une ambition à long terme pour l’hydrogène afin de favoriser la transition vers une énergie verte, le Conseil de l’hydrogène indique cependant que les capacités de production annoncées au niveau mondial ne représentent qu’environ la moitié des volumes d’hydrogène propre nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45 % d’ici 2030 et atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050.

Des projets confrontés à plusieurs défis

L’écart entre les capacités de production des projets déjà annoncés et les volumes de production requis dans le cadre d’un scénario de zéro émission nette sera difficile à combler. D’autant plus que les projets de production d’hydrogène vert se heurtent à la lenteur des procédures administratives et à des problèmes d’approvisionnement en équipements comme les électrolyseurs, les panneaux solaires et les turbines éoliennes.

Les projets de production d’hydrogène à faible teneur en carbone sont également confrontés à des défis liés à la disponibilité d’infrastructures à grande échelle pour le captage, le transport et le stockage du carbone ainsi qu’au manque des capitaux et de main-d’œuvre qualifiée.

A l’échelle mondiale, des projets d’une capacité cumulée de 3 millions de tonnes par an seulement ont d’ailleurs dépassé le stade de la décision finale d’investissement (DFI). Ces projets sont principalement situés en Amérique du Nord (environ 70 % en termes de capacité de production), en Asie-Pacifique (15%) et au Moyen-Orient (8 %).

Le rapport souligne d’autre part que 1046 projets d’usines d’hydrogène ont été annoncés dans le monde. Sur ce total, les 795 projets qui devraient entrer en production en 2030 nécessiteront des investissements globaux de 320 milliards de dollars.

Avec 117 milliards de dollars, l’Europe reste le leader incontesté en ce qui concerne les investissements programmés. Viennent ensuite l’Amérique latine (48 milliards), l’Amérique du Nord (46 milliards), l’Océanie (34 milliards), le Moyen-Orient (21 milliards), l’Afrique (19 milliards), la Chine (18 milliards) et le Japon, Corée du Sud et le reste de l’Asie (17 milliards).

Le Conseil de l’hydrogène fait remarquer par ailleurs que la majorité des projets annoncés à travers le monde sont de petite taille. 112 projets à grande échelle (plus de 200 000 tonnes d’hydrogène par an) seulement ont été recensés à l’échelle planétaire. Ces grands projets, qui sont pour la plupart encore au stade des études de faisabilité ou de l’ingénierie et la conception avant-projet (Front-End Engineering and Design, FEED), sont notamment situés dans des régions qui devraient se spécialiser dans l’exportation de l’hydrogène propre et de ses dérivés à l’instar de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Amérique latine.

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