Le leader de Pastef-Les patriotes (opposition) et maire de Ziguinchor (sud), Ousmane Sonko a été condamné à une peine de six mois avec sursis ce lundi par la Cour d’appel de Dakar pour “injures publiques et diffamation”, ont rapporté plusieurs médias sénégalais d’information générale. La juridiction de seconde instance a confirmé par ailleurs le montant des dommages et intérêts en première instance.
Selon emedia.sn, par cette sanction pénale, celui qui est considéré de fait comme le chef de l’opposition perd, du coup, son éligibilité.
Mais en attendant, dédramatise le journal en ligne, il peut user de son droit de pourvoir en cassation. Ce qui explique que la condamnation n’est pas encore définitive.
Lors de son réquisitoire ce matin, le Procureur général Bakhoum a requis deux ans de prison dont un ferme contre Sonko.
De son côté le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, a réclamé 29 milliards à Ousmane Sonko à titre de dommages et intérêts.
M. Sonko a été condamné en mars en première instance à deux mois de prison avec sursis et 200 millions de francs CFA. de dommages et intérêts. Son éligibilité pour la présidentielle de 2024 pourrait être remise en cause par une condamnation plus lourde en deuxième instance, prévient pour sa part seneweb.com.
Ousmane Sonko pourrait être convoqué de nouveau par la police judicaire ou un tribunal pour les faits de viol dont l’accuse Adji Sarr, une jeune dame.
M. Sonko est placé sous contrôle judiciaire depuis plus de deux ans, dans le cadre de l’instruction de cette affaire. Il nie les accusations de la plaignante.