Les acteurs de la société civile sénégalaise font bloc autour d’un idéal commun d’agir pour une meilleure santé des communautés. Fédérés par le Cadre de Concertation, de Coordination et d’Actions de Plaidoyer de la Société civile pour la Santé au Sénégal (3CAP-Santé), ils ambitionnent de mutualiser les ressources de la société civile pour optimiser les interventions en matière de santé au Sénégal.
Il s’agit pour cet objectif parmi tant d’autres, de tout mettre en œuvre pour qu’une ligne budgétaire désagrégée prenant en charge la santé de le reproduction des adolescents et jeunes (Sraj) soit inscrite dans la nomenclature budgétaire des collectivités territoriales; et d’amener les décideurs à accorder un financement durable pour les activités de santé à haut impact.
La cérémonie officielle de lancement des activités de l’organisation a eu lieu jeudi à Dakar en présence de la tutelle et de partenaires institutionnels et internationaux.
Vice-présidente de l’organisation, Dr Ami Ndao de l’Association sénégalaise des femmes Médecins estime qu’il sera beaucoup plus question de travailler à éviter les dépenses directes en santé qui appauvrissent les ménages. Elle a souligné l’intérêt pour tous d’intégrer les communautés dans l’élaboration des politiques publique de santé afin que chaque citoyen, où qu’il soit et quelle que soit sa bourse, puisse bénéficier de soins de qualité.
Pour sa part, Moundiaye Cissé de l’ONG 3D, qui préside aux destinées de cette nouvelle organisation espère que “3CapSanté ne sera pas un cadre de plus, mais bien un cadre qui apporte un plus pour une meilleure santé des populations”. 3CapSanté est une organisation à but non lucratif créée en 2021 grâce à un processus de co-création, appuyé par NPI EXPAND et financé par l’USAID.
Selon une note informative remise à la presse, le réseau est composé de plus d’une vingtaine d’organisations de la société civile de renommées et d’acteurs impliqués dans le plaidoyer pour la santé au Sénégal. Ces organisations membres ont capitalisé plus de vingt ans d’expérience dans le management de projets, la gouvernance, le genre, les droits humains, l’autonomisation des femmes, la santé reproductive, maternelle, néonatale, infanto-juvénile, des jeunes, des adolescents et de la nutrition (SRMNIA-N).
Elles sont reconnues pour leur crédibilité car elles ont beaucoup travaillé avec des partenaires institutionnels et internationaux tels que l’USAID, la Banque mondiale, Expertise France, l’Union Européenne, le Fonds Mondial, les organisations des Nations unies, etc, souligne-t-on.