Elections – L'oeil du continent https://loeilducontinent.com Au coeur de l’information économique et financière de l’Afrique Sun, 24 Mar 2024 15:44:22 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.3 https://loeilducontinent.com/wp-content/uploads/2022/08/cropped-Fichier-1-32x32.png Elections – L'oeil du continent https://loeilducontinent.com 32 32 209421051 Election présidentielle 2024 : Déclaration du président sortant, Son Excellence Monsieur Macky Sall https://loeilducontinent.com/election-presidentielle-2024-declaration-du-president-sortant-son-excellence-monsieur-macky-sall/ https://loeilducontinent.com/election-presidentielle-2024-declaration-du-president-sortant-son-excellence-monsieur-macky-sall/#respond Sun, 24 Mar 2024 15:44:22 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=4146 Déclaration du président sortant, Son Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal, à sa sortie des urnes : Il félicite le peuple sénégalais pour sa maturité et son sens du devoir. Il tient à rappeler que les élections se déroulent dans une transparence totale, avec les institutions compétentes en charge. « Il […]

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Déclaration du président sortant, Son Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal, à sa sortie des urnes : Il félicite le peuple sénégalais pour sa maturité et son sens du devoir. Il tient à rappeler que les élections se déroulent dans une transparence totale, avec les institutions compétentes en charge. « Il n’appartient à aucun candidat ni à aucun camp de proclamer une victoire ou des résultats », souligne-t-il.

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Le gros coup perdant de Macky Sall https://loeilducontinent.com/le-gros-coup-perdant-de-macky-sall/ https://loeilducontinent.com/le-gros-coup-perdant-de-macky-sall/#respond Thu, 21 Mar 2024 10:44:05 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=4138 Le premier tour de l’élection présidentielle devait se tenir le 25 février 2024 mais, en fin de compte, il se tiendra le 24 mars 2024. Le Sénégal est passé, depuis le 3 février 2024, à des situations les plus périlleuses et l’incertitude subsiste. La classe politique continue à jouer avec le feu, et à nous […]

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Le premier tour de l’élection présidentielle devait se tenir le 25 février 2024 mais, en fin de compte, il se tiendra le 24 mars 2024. Le Sénégal est passé, depuis le 3 février 2024, à des situations les plus périlleuses et l’incertitude subsiste. La classe politique continue à jouer avec le feu, et à nous faire peur.
C’est fou ! Ont-ils entrepris tout ça, pour se retrouver à l’arrivée avec Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye et leurs centaines de casseurs en liberté et même amnistiés, et le Pastef dissous ressuscité ? Ont-ils entrepris tout ça pour se retrouver avec Amadou Ba toujours candidat de Benno bokk yaakaar (Bby) et qui rallie les foules excitées de militants et de sympathisants ? Ont-ils entrepris tout ça pour se retrouver avec Karim Meïssa Wade et Ousmane Sonko, toujours hors de course pour la Présidentielle, parce qu’ils n’ont pas réussi à faire rebattre les cartes de la sélection des candidatures par le Conseil constitutionnel ? Ont-ils entrepris tout ça pour se retrouver avec la perspective que le Président Macky Sall aura à quitter le pouvoir au terme fatidique de son mandat, à savoir le 2 avril 2024, et que le Conseil constitutionnel en arrive à devoir le lui rappeler ? Ont-ils entrepris tout ça pour se retrouver avec l’image on ne peut plus chahutée d’un Président Sall alors qu’il n’y a guère, sa cote de popularité était au pinacle ? Le supplice de Macky Sall aura été de bien mesurer que nombre de ses «obligés» ne pouvaient plus le suivre dans la logique d’une hostilité absurde à l’encontre de son propre candidat Amadou Ba et qu’il s’est senti presque forcé de lui renouveler son soutien. Assurément, il lui devenait impossible de se mettre à la face du monde pour appeler à voter pour un autre candidat ! Au corps défendant de ses collaborateurs et camarades de parti, qu’il a pu percevoir comme des traîtres à sa personne, il ne leur a jamais clairement confié ses intentions de bouder la candidature de Amadou Ba, qu’il leur avait préalablement vendue publiquement avec force arguments. Peut-être qu’il appartenait aux autres de deviner ce que Macky Sall avait à l’esprit ! Ainsi, lui sera-t-il difficile de jubiler au soir d’une victoire de Amadou Ba s’il manque de s’afficher à ses côtés durant la campagne. Une victoire de l’opposition serait également sa propre défaite. On semble vivre les mêmes situations qu’en France où l’histoire de la Vème République révèle parfois un manque d’enthousiasme débordant du Président sortant en faveur de son poulain. François Mitterrand avait choisi du bout des lèvres Lionel Jospin contre Jacques Chirac en 1995, ou quand le même Jacques Chirac faisait le service minimum pour Nicolas Sarkozy en 2007 contre Ségolène Royal. Au Kenya, en 2022, Uhuru Kenyatta avait joué contre son propre camp, en choisissant de soutenir son opposant Raïla Odinga, au détriment de son propre vice-président William Ruto.

Chaque fleur de Ousmane Sonko pour Macky Sall est une insulte à la morale !
Les Sénégalais sont médusés de découvrir un Ousmane Sonko qui, après sa sortie de prison, affiche un nouvel ami, en la personne de Macky Sall. Désormais, il lui épargne ses féroces injures, ses diatribes et ses quolibets assassins, qui sont désormais exclusivement destinés au vilain Amadou Ba. Le leader de Pastef réhabilité, pousse l’indécence jusqu’à dire à ses troupes : «Il ne faut pas céder à l’émotion et il ne faudrait pas se tromper de combat, le Sénégal a encore besoin de la sagesse de Macky Sall, et Amadou Ba est de loin pire que Macky Sall.» Je devine la gêne de Macky Sall à entendre ces propos ! En effet, je relate, dans mon livre paru en novembre 2023, Amadou Ba, la dernière marche, comment Macky Sall et son régime avaient fait payer à Amadou Ba d’avoir cherché à sauver la tête ou à protéger l’ancien jeune inspecteur des Impôts et domaines dont les activités syndicales et politiques donnaient du fil à retordre aux autorités de l’Etat. Tous les déboires de Amadou Ba aux côtés de Macky Sall tenaient à des accusations d’une supposée collusion avec Ousmane Sonko. La famille de Ousmane Sonko devrait elle aussi vivre un certain malaise, notamment sa maman, Khady Ngom, qui n’a de cesse de témoigner de la reconnaissance à l’endroit de Amadou Ba pour diverses civilités ; ou son épouse Anna Diamanka dont la main a été demandée pour Ousmane Sonko, par Amadou Ba en personne. C’est sans doute qu’il fait dans de l’ironie cynique lorsque Ousmane Sonko tisse des lauriers pour Macky Sall. Je refuse de croire qu’il puisse être sincère ! Et comme aucune charge ne serait trop lourde pour la pauvre mule Amadou Ba, ce dernier qu’il a pourtant assez ménagé et même épargné depuis son entrée en politique, Ousmane Sonko le charge subitement et à volonté. A l’étape de Ziguinchor, il déclare sans sourciller : «Amadou Ba a tout fait pour que Diomaye et moi restions en prison. Amadou Ba a organisé toutes les attaques dont j’ai fait l’objet ces dernières années.»

La grande humiliation pour les victimes et toutes les personnes qui défendaient Macky Sall et/ou l’Etat du Sénégal contre Ousmane Sonko
Chercher à apaiser le Sénégal grâce à la libération des casseurs du parti Pastef et de leurs leaders est sans doute un calcul erroné. On ne le dira jamais assez, le Sénégal a été paisible durant tous les mois d’emprisonnement de Ousmane Sonko et de ses sbires. S’il y a eu une brève recrudescence d’actes de violences, le 9 février 2024, c’était justement parce que l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février 2024, avait été reportée, sans aucune raison qui a pu convaincre grand monde. Autrement dit, l’agression barbare, le 29 février 2024, contre la journaliste Maïmouna Ndour Faye, que tout le monde savait menacée par les troupes du parti Pastef, constitue indubitablement une conséquence dramatique de cette vague de libérations de groupes de fauteurs de troubles. Qui a pensé aux victimes en amnistiant les terroristes ? On annonce recenser ces victimes pour des dédommagements payés par l’Etat. Dites-moi quelle est la responsabilité de l’Etat de voir des citoyens saccager les biens d’autres citoyens, les tuer, les blesser, les insulter et traîner leur réputation dans la boue. Avant que ses services ne finissent d’ailleurs de nous recenser, nous, les innombrables victimes, Macky Sall aura fini de quitter le pouvoir… Qui nous fixera un barème pour réparer nos peines, nos douleurs morales ? Les magistrats, policiers et gendarmes, qui ont rempli leur devoir de protection de l’Etat, se sentent humiliés. La situation sera encore plus regrettable si ces hordes de démolisseurs reprennent du service avec de sinistres actes contre les personnes, les biens privés et publics, mais surtout contre les institutions. A chaque fois qu’ils nous casseront la gueule, nous nous souviendrons que c’est Macky Sall qui nous aura laissés avec cette gangrène et qui se la coule douce dans son exil au Maroc. Que nous nous le tenions pour dit, Ousmane Sonko a déjà préparé ses gens à contester violemment les résultats d’une élection que Bassirou Diomaye Faye ne gagnerait pas !
Cette libération devrait-elle constituer un obstacle de plus sur la route de la campagne de Amadou Ba ? Tout porte à le croire, mais on peut leur trouver une certaine vertu. Si d’aventure les électeurs choisissaient Bassirou Diomaye Faye, ils le feraient en pleine connaissance de cause. Nul ne pourra invoquer avoir voté à l’aveuglette et ne rien savoir du candidat, de ses idées, de ses lacunes et carences, comme excuse ou circonstance atténuante. En effet, l’implication dans la campagne des principales têtes de file de la campagne «Diomaye Président» a permis de mieux mesurer l’impréparation et la vacuité du discours de ces personnes qui aspirent aux plus hautes fonctions. A chaque fois que leur poulain ouvre la bouche, bien des électeurs réalisent l’hérésie de songer à confier le destin du pays à un tel personnage. «Il aurait été peut-être mieux qu’il ne prenne plus la parole», regrette un membre du directoire de campagne. Finalement, les spin-doctors vont essayer de faire parler leur candidat le moins possible, pour lui éviter de proférer des énormités. Gaffer est aussi le côté pittoresque d’une campagne électorale. Pas un mot de compassion pour les victimes décédées, mais Ousmane Sonko, narcissique et égocentrique à souhait, pousse l’indécence jusqu’à parler de son grand confort en prison avec une «suite» (présidentielle ?) qui a pu abriter des nuits de noces avec une nouvelle épouse, troisième du rang. Il ne nous apprend rien car tout Dakar avait pu voir à partir des appels vidéo du lugubre entremetteur malien, Ousmane Yara, la couleur rouge des fauteuils de la «Suite» pénitentiaire de Ousmane Sonko à la prison du Cap Manuel. Le pauvre Bassirou Diomaye Faye restait cloitré dans un 9 mètres carrés (Ousmane Sonko dixit) jusqu’à appeler au secours Amadou, le fils de Macky Sall ! C’est lui-même qui le dit. Le temps des confessions. Ousmane Sonko, pour sa part, a révélé avoir discuté et demandé au Président Macky Sall de rester au pouvoir. Il avoue donc faire partie du groupe de conjurés du report de l’élection présidentielle. Il acte ainsi publiquement son protocole du Cap Manuel, lui qui se gaussait des protocoles de Rebeuss ou de Doha, pour tourner en dérision ses rivaux Idrissa Seck, Khalifa Ababacar Sall et Karim Wade. Comme pour remuer le couteau dans la plaie, Ousmane Sonko et sa bande se considèrent comme des victimes et certains demandent à l’Etat des réparations. Ousmane Sonko avait attrait le Sénégal devant la Cour de justice de la Cedeao pour demander réparation de préjudices à lui causés, pour la rondelette somme de 1500 milliards de francs, à savoir 25% du budget annuel du pays.

Un beau bilan abîmé
«Quand on rate sa sortie, c’est aussi triste que de ne pas réussir sa mission» (Carlos Ghosn). On reprochera toujours à Macky Sall d’avoir cherché à torpiller le processus électoral, pour avoir demandé à sa majorité parlementaire et à son parti d’endosser toutes les initiatives de Karim Wade tendant à empêcher la tenue de l’élection présidentielle. Si cette élection aura pu se tenir, c’est parce qu’ils n’y ont pas réussi, freinés par des institutions fortes de l’Etat du Sénégal. Nous pouvons nous féliciter de ce qu’au Sénégal, un chef d’Etat, tout puissant qu’il puisse être, ne peut confisquer le processus démocratique. On l’avait observé avec Abdoulaye Wade en 2012, et une nouvelle fois avec Macky Sall en 2024. Seulement, on ne peut ne pas être en rage de constater que le Président Macky Sall, qui avait réussi à se tailler la plus belle des images en Afrique et dans le monde, arrive à devoir raser les murs, simplement parce qu’il a tenté le mauvais coup de trop. Cela est d’autant plus regrettable que des amis ont eu à chercher à l’arrêter, pour ne pas dire à le sauver de lui-même et d’un entourage nocif. Quand on voit la qualité des personnels politiques qui ont voulu entonner avec lui la chanson du report de l’élection présidentielle, on réalise bien le grand niveau de fourvoiement. D’aucuns comme moi, pourront se consoler, considérant qu’il n’avait plus tous ses esprits. C’est sans doute une explication commode. Qu’à cela ne tienne !

 

Par Madiambal DIAGNE

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DIOMAYE ET SONKO LIBÉRÉS : QUI POUR SUCCÉDER MACKY? https://loeilducontinent.com/diomaye-et-sonko-liberes-qui-pour-succeder-macky/ https://loeilducontinent.com/diomaye-et-sonko-liberes-qui-pour-succeder-macky/#respond Fri, 15 Mar 2024 14:37:56 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=4131 Après une période d’incertitude marquée par l’arrestation du leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, dans le cadre d’un procès en cours, une tournure inattendue vient rebattre les cartes sur l’échiquier politique sénégalais. En effet, suite à une déclaration d’inéligibilité découlant de son arrestation, Ousmane Sonko a été retiré des listes électorales et son parti « […]

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Après une période d’incertitude marquée par l’arrestation du leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, dans le cadre d’un procès en cours, une tournure inattendue vient rebattre les cartes sur l’échiquier politique sénégalais.

En effet, suite à une déclaration d’inéligibilité découlant de son arrestation, Ousmane Sonko a été retiré des listes électorales et son parti « PASTEF » a été dissous. Mais la politique sénégalaise, réputée pour ses rebondissements, ne cesse de surprendre.

Une idée ingénieuse a émergé : le changement de nom et de visage du parti Pastef. Sous le slogan évocateur “Sonko moy diomaye – Diomaye moy sonko”, le candidat Bassirou Diomaye Faye se présente désormais au nom de la formation politique Coalition Diomaye Président. Cette stratégie a permis à Diomaye Faye de se porter candidat et de voir sa candidature validée, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle dynamique électorale.

Cependant, une question cruciale demeure : en cas de victoire de Diomaye Faye, quelle serait la réelle gouvernance ? Diomaye ou Sonko ?

La loi sénégalaise est claire sur ce point : en l’absence de dispositions spécifiques permettant à un président de céder sa place à un successeur désigné, la succession présidentielle est encadrée par les règles constitutionnelles et légales en vigueur.

Normalement, en cas de démission du président, c’est le président de l’Assemblée nationale qui assure l’intérim jusqu’à l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle.

Un président ne peut pas nommer un successeur de son choix sans passer par les procédures prévues par la Constitution et la loi électorale.

En d’autres termes, si le candidat Diomaye Faye remporte l’élection présidentielle, il lui sera impossible de se soustraire à ses obligations pour céder la place à Ousmane Sonko. Cette clarification juridique écarte toute spéculation sur une éventuelle passation de pouvoir informelle entre les deux hommes.

Pendant ce temps, malgré son absence physique, le candidat Diomaye Faye se positionne comme un sérieux prétendant à la présidentielle de 2024, menant une campagne légendaire qui capte l’attention et mobilise les électeurs.

L’espoir renaît également pour les partisans de l’EX Pastef avec la libération simultanée d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye, ce 14 mars 2024, intervenant grâce à une loi d’amnistie entrée en vigueur le 6 mars 2024. Cet libération alimente davantage les spéculations et les enjeux de la scène politique sénégalaise.

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Guinée: l’Etat condamnée à payer à 102, 5 millions de FCFA à 205 de ses ressortissants privés de participation aux élections de 2020 https://loeilducontinent.com/guinee-letat-condamnee-a-payer-a-102-5-millions-de-fcfa-a-205-de-ses-ressortissants-prives-de-participation-aux-elections-de-2020/ https://loeilducontinent.com/guinee-letat-condamnee-a-payer-a-102-5-millions-de-fcfa-a-205-de-ses-ressortissants-prives-de-participation-aux-elections-de-2020/#respond Wed, 14 Jun 2023 12:23:03 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3635 La Cour de justice de la Cedeao a condamné l’Etat guinéen à verser 102, 5 millions de francs Cfa à 205 de ses ressortissants vivant au Sénégal en guise de réparation après qu’ils ont été exclus de la participation aux élections de 2020, a appris l’Agence de presse sénégalaise de la juridiction communautaire. Il s’agit […]

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La Cour de justice de la Cedeao a condamné l’Etat guinéen à verser 102, 5 millions de francs Cfa à 205 de ses ressortissants vivant au Sénégal en guise de réparation après qu’ils ont été exclus de la participation aux élections de 2020, a appris l’Agence de presse sénégalaise de la juridiction communautaire.

Il s’agit notamment des élections législatives, du référendum constitutionnel et des élections présidentielles de décembre 2020 auxquelles ils s’attendaient à participer par le biais du vote de la diaspora à l’ambassade du pays au Sénégal, précise la Cour de justice dans un communiqué.

Rendant son jugement, vendredi, le juge Ouattara Gberi-Bè, a relevé qu’après examen des documents déposés par les requérants, la Cour a compté deux cent cinq (205) requérants au lieu des deux cent cinquante-neuf (259) contenus dans leur demande, chaque demandeur ayant droit à 500 000 (cinq cent mille).

En arrivant à la décision, la Cour a convenu avec les requérants que leur droit de prendre part à la gestion des affaires publiques de leur pays a été violé par le défendeur, y compris leur droit à un traitement égal et non discriminatoire.

Les requérants avaient accusé l’Etat de Guinée d’avoir violé leurs droits humains, notamment leur droit de participer à la gestion des affaires publiques de leur pays, leur droit à un traitement égal et non discriminatoire et leur droit à un recours effectif.

La juridiction a ainsi indiqué qu’en ne prenant pas les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et en mettant au contraire fin aux opérations de recensement des Guinéens résidant au Sénégal alors que cette même opération se poursuivait partout ailleurs et en Guinée, le défendeur a violé les droits des requérants.

Elle a, toutefois, estimé que le défendeur n’avait pas violé le droit des requérants à un recours effectif en signalant que l’argument présenté par les requérants relatif à l’absence de recours effectif était dépourvu de pertinence dans la mesure où l’Etat guinéen avait créé toutes les juridictions nécessaires et qui sont fonctionnelles et disponibles.

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Sénégal: Idrissa Seck revendique son statut de chef de l’opposition https://loeilducontinent.com/senegal-idrissa-seck-revendique-son-statut-de-chef-de-lopposition/ https://loeilducontinent.com/senegal-idrissa-seck-revendique-son-statut-de-chef-de-lopposition/#respond Sat, 22 Apr 2023 20:03:26 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=2981 Idrissa Seck, président du parti Rewmi, a revendiqué, samedi, son statut de chef de l’opposition, après avoir décidé de quitter la mouvance présidentielle, la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY). ‘’Tant que les Sénégalais n’ont pas voté le 25 février 2024, je suis le chef de l’opposition’’, a notamment dit le président Idrissa Seck, lors d’une […]

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Idrissa Seck, président du parti Rewmi, a revendiqué, samedi, son statut de chef de l’opposition, après avoir décidé de quitter la mouvance présidentielle, la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY).

‘’Tant que les Sénégalais n’ont pas voté le 25 février 2024, je suis le chef de l’opposition’’, a notamment dit le président Idrissa Seck, lors d’une déclaration qu’il faisait au cybercampus de Thiès, en fait échos l’Agence de presse sénégalaise.

»Pourquoi reconnaît-on à Macky Sall, en raison des 65% de suffrages obtenus, qu’il est le président de la République du Sénégal jusqu’au 25 février 2024 ?’’, a-t-il questionné, laissant entendre que ce sont ses mêmes suffrages à la présidentielle de 2019 où il est arrivé deuxième, qui lui confèrent le statut de leader de l’opposition.

Ousmane Sonko, le responsable de PASTEF-Les Patriotes, est désigné, de fait, chef de l’opposition depuis les retrouvailles entre M. Seck et le président de la République en 2020.

Idrissa Seck a rappelé, qu’il avait, à l’époque, décidé en tant que chef de l’opposition, d’accepter, face à une situation donnée, à savoir la pandémie de Covid-19, la main tendue du président Macky Sall  ‘’pour sauver le pays’’.

Il promet d’officialiser sa démission du CESE lundi prochain

Dans d’autres pays où des chefs de l’opposition ont profité de la crise sanitaire, pour faire tomber les régimes en place, le  résultat a été la prise du pouvoir des militaires, a-t-il fait valoir.

Il a indiqué avoir fait ce choix, plutôt que le privilège qui lui confère le statut de chef l’opposition, qui donne droit à un budget de 4  milliards de FCFA.

Idrissa Seck a, dans cette déclaration, confirmé sa candidature à la présidentielle de 2024 et annoncé le dépôt, lundi, d’une lettre de démission de son poste de président  du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

L’ancien Premier ministre a déclaré vouloir laisser le soin aux deux responsables de son parti, membres du gouvernement, d’y rester ou d’en démissionner.

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Sénégal: Macky réitère sa volonté de faire amnistier les faits à l’origine de l’inéligibilité de Khalifa Sall et Karim Wade https://loeilducontinent.com/senegal-macky-reitere-sa-volonte-de-faire-amnistier-les-faits-a-lorigine-de-lineligibilite-de-khalifa-sall-et-karim-wade/ https://loeilducontinent.com/senegal-macky-reitere-sa-volonte-de-faire-amnistier-les-faits-a-lorigine-de-lineligibilite-de-khalifa-sall-et-karim-wade/#respond Sat, 22 Apr 2023 19:39:49 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=2977 Le président de la République a confirmé samedi la volonté du gouvernement de faire amnistier les faits pour lesquels plusieurs opposants, notamment Khalifa Sall et Karim Wade, ont été privés de leurs droits de voter et d’être éligibles. ‘’Il y va de leur intérêt de venir discuter avec la majorité. On ne devrait pas discuter […]

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Le président de la République a confirmé samedi la volonté du gouvernement de faire amnistier les faits pour lesquels plusieurs opposants, notamment Khalifa Sall et Karim Wade, ont été privés de leurs droits de voter et d’être éligibles.

‘’Il y va de leur intérêt de venir discuter avec la majorité. On ne devrait pas discuter seulement de questions d’éligibilité’’, a dit Macky Sall en parlant de sa main tendue à l’opposition et du projet de loi d’amnistie de faits concernant certains leaders politiques, rapporte l’Agence de presse sénégalaise.

S’exprimant en wolof comme invité de l’émission ‘’Yoon Wi’’ de la radio privée RFM, il a nommément cité Khalifa Sall et Karim Wade comme de potentiels bénéficiaires, avec ‘’d’autres’’, de ce projet d’amnistie pour leur permettre de recouvrer leurs droits de vote et d’être éligibles.

Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, et l’ancien ministre Karim Wade ont été respectivement condamnés à cinq et six ans de prison pour des faits d’escroquerie sur les deniers publics et d’enrichissement illicite.

Pour cette raison, le Conseil constitutionnel avait invalidé les candidatures à l’élection présidentielle de 2019 de ces deux opposants.

Selon Macky Sall toujours, aucune médiation n’est en cours pour apaiser les relations tendues qui existent entre lui et une partie de l’opposition, la coalition Yewwi Askan Wi notamment, dirigée par Ousmane Sonko et Khalifa Sall.

‘’Je ne suis au courant d’aucune médiation. J’ai lancé un appel au dialogue mais je ne suis au courant d’aucune médiation’’, a-t-il dit.

Le président de la République a déclaré aussi n’avoir jamais conclu avec Idrissa Seck une alliance pour l’élection présidentielle de février 2024.

Le président du Conseil économique, social et environnemental a annoncé ce samedi qu’il va remettre, lundi, à Macky Sall sa lettre de démission de la présidence de ladite institution.

Au cours de cette semaine, des membres du bureau du CESE ont bloqué son fonctionnement pour faire payer à Idrissa Seck le fait de déclarer sa candidature à l’élection présidentielle de 2024 sans prévenir ses alliés de Benno Bokk Yaakaar et d’avoir dit que Macky Sall n’a pas le droit d’entrer en lice.

Macky Sall a confirmé à la RFM la rupture de leur alliance scellée en 2020.

Il a salué l’engagement de son épouse aux côtés des personnes malades, auxquelles elle vient en aide avec la fondation Servir le Sénégal.

Marième Faye Sall n’exerce toutefois aucune fonction officielle à ses côtés, a-t-il précisé. ‘’La Première Dame faisait partie de l’organigramme de la présidence de la République. C’est moi qui ai mis fin à cela’’, a-t-il dit.

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Guinée: «Nous ne ferons pas partie de l’après-transition», réaffirme le colonel Doumbouya https://loeilducontinent.com/guinee-nous-ne-ferons-pas-partie-de-lapres-transition-reaffirme-le-colonel-doumbouya/ https://loeilducontinent.com/guinee-nous-ne-ferons-pas-partie-de-lapres-transition-reaffirme-le-colonel-doumbouya/#respond Wed, 22 Feb 2023 10:19:13 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=2709 « Nous allons organiser – bien sûr – la transition, mais nous ne ferons pas partie de l’après-transition ». Annonce faite, hier, mardi 21 février, par Mamadi Doumbouya. Le chef de la junte guinéenne réaffirme formellement qu’il quittera le pouvoir à l’issue de la transition, fin 2024. Mamadi Doumbouya, le chef de la junte guinéenne, qui a renversé Alpha […]

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« Nous allons organiser – bien sûr – la transition, mais nous ne ferons pas partie de l’après-transition ». Annonce faite, hier, mardi 21 février, par Mamadi Doumbouya. Le chef de la junte guinéenne réaffirme formellement qu’il quittera le pouvoir à l’issue de la transition, fin 2024.

Mamadi Doumbouya, le chef de la junte guinéenne, qui a renversé Alpha Condé le 5 septembre 2021, a réaffirmé formellement, ce 21 février 2023, qu’il quittera le pouvoir à l’issue de la transition, fin 2024 tout en évoquant le travail constitutionnel en cours dans le pays. En ouverture d’un colloque dédié au lancement de la rédaction de la nouvelle Constitution, hier, au palais du Peuple à Conakry, le colonel Doumbouya a ainsi expliqué que ce texte sera soumis au référendum et a fixé ses modalités d’adoption dans les prochains mois : « Il est important que la Constitution ne soit pas écrite par une personne faite sur mesure et surtout qu’elle ne soit pas faite sur mesure pour un parti politique. »

« On ne fera pas partie de l’après-transition »

« Nous allons organiser – bien sûr – la transition, continue le chef de la junte aux commandes à Conakry, mais on ne fera pas partie de l’après-transition. Pour nous, ça c’est clair et ça doit l’être. Le CNT bien sûr l’écrira, mais c’est au peuple de Guinée dans son entièreté qui adoptera la Constitution par référendum. »

« Nous allons faire une Constitution qui résistera au temps et qui pourra être utile à nos enfants, poursuit-il. Il ne s’agit pas de prendre la Constitution d’à côté et de la photocopier pour écrire une Constitution. Il s’agit, en tant que soldat, quand il y a problème, de trouver la solution », conclut Mamadi Doumbouya.

                                                                                                                                       (Avec rfi.fr)

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Nigeria: des élections «importantes» pour toute l’Afrique affirme l’ex-président sud-africain Thabo Mbeki https://loeilducontinent.com/nigeria-des-elections-importantes-pour-toute-lafrique-affirme-lex-president-sud-africain-thabo-mbeki/ https://loeilducontinent.com/nigeria-des-elections-importantes-pour-toute-lafrique-affirme-lex-president-sud-africain-thabo-mbeki/#respond Mon, 20 Feb 2023 16:39:59 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=2688 Pour l’ex-président sud-africain Thabo Mbeki (1999-2008), les élections générales nigérianes prévues ce 25 février 2023 au Nigeria « seront importants non seulement pour le pays, mais aussi pour l’ensemble du continent ». Le Nigeria est en proie à un manque d’accès à l’argent cash et à des problèmes d’insécurité dans certaines parties de son territoire. Au Nigeria, […]

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Pour l’ex-président sud-africain Thabo Mbeki (1999-2008), les élections générales nigérianes prévues ce 25 février 2023 au Nigeria « seront importants non seulement pour le pays, mais aussi pour l’ensemble du continent ». Le Nigeria est en proie à un manque d’accès à l’argent cash et à des problèmes d’insécurité dans certaines parties de son territoire.

Au Nigeria, le manque d’accès à l’argent cash combiné aux problèmes d’insécurité dans certaines parties du territoire va-t-il perturber le vote durant l’élection présidentielle de ce 25 février 2023 ?

Sur ce point, les observateurs électoraux assurent qu’ils seront vigilants. L’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, qui dirige la mission d’observation du Commonwealth, l’a assuré ce 20 février lors d’une conférence de presse à laquelle assistait notre envoyée spéciale Amélie Tulet : « Il est clair que les résultats de ces élections seront importants non seulement pour le Nigeria, mais aussi pour l’ensemble du continent. Ainsi, nous appelons toutes les parties prenantes à ce scrutin à tout faire pour assurer une élection dans la paix et permettre à tous les Nigérians d’exercer leur droit de vote dans le calme. Tout le monde doit jouer son rôle pour que cette élection à venir soit paisible, transparente et crédible. »

Thabo Mbeki poursuit : « Le rapport que nous rendrons devra tenir compte de tout ce qui aura impacté le processus électoral : que ce soit des violences ou autre… Ainsi, nous nous devons de dire la vérité, celle que nous aurons observée pour faire des recommandations pertinentes. »

Quelque 94 millions d’électeurs sont appelés à choisir le successeur de Muhammadu Buhari, qui ne peut se représenter après ses deux mandats à la tête du pays le plus peuplé d’Afrique (environ 215 millions d’habitants).

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Les élections attendues en 2023 sur le continent africain https://loeilducontinent.com/les-elections-attendues-en-2023-sur-le-continent-africain/ https://loeilducontinent.com/les-elections-attendues-en-2023-sur-le-continent-africain/#respond Mon, 09 Jan 2023 16:56:17 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=2332 Le Nigeria votera le premier en 2023 pour une présidentielle très attendue, le 25 février, afin de choisir un successeur à son président sortant, Muhammadu Buhari. Cet ancien général de 80 ans va passer la main au terme de ses deux mandats, conformément à la Constitution de 1999. Les nouveaux candidats, 18 au total, se bousculent au portillon. […]

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Le Nigeria votera le premier en 2023 pour une présidentielle très attendue, le 25 février, afin de choisir un successeur à son président sortant, Muhammadu Buhari. Cet ancien général de 80 ans va passer la main au terme de ses deux mandats, conformément à la Constitution de 1999. Les nouveaux candidats, 18 au total, se bousculent au portillon. Les considérations portant comme toujours dans la fédération de 200 millions d’habitans sur la qualité de « nordiste musulman » ou de « sudiste chrétien » des hommes en lice, plutôt que sur leurs programmes.

Bola Tinubu, du Congrès des progressistes (CDP), le parti de Buhari, présente l’originalité d’être un musulman yoruba, issu du Sud, mais ce comptable de formation, ancien gouverneur de l’Etat de Lagos, est critiqué pour avoir fait de la corruption un système en soi. Il fera face à Atiku Abubakar, « nordiste musulman » du Parti démocratique populaire (PDP), ancien responsable des douanes et vice-président sous Olusegun Obasanjo, candidat pour la 6e fois. Il est, pour sa part, tenu par la société civile comme l’un des dirigeants les plus corrompus qui soient…

Ces deux hommes doivent compter avec deux grands « outsiders ». Le travailliste et « sudiste chrétien » Peter Obi, homme d’affaires et ancien gouverneur de l’État d’Anambra, est donné favori avec 23 % des intentions de vote dans les sondages. De son côté, le « nordiste musulman » Rabiu Kwankwaso, ingénieur, est l’ancien gouverneur de l’État de Kano et ex-ministre de la Défense aux prises avec le groupe islamiste armé Boko Haram. Seule certitude pour l’instant : avec le départ de Buhari, le Nigeria tourne une page. Vont disparaître avec lui les profils d’anciens militaires putschistes revenus comme Olusegun Obasanjo avant lui sous l’habit civil, et qui ont marqué la vie politique du pays.

Seconds et troisièmes mandats en vue

Dans cinq autres pays, la Sierra Leone en juin, le Zimbabwe en juillet ou août, le Liberia en octobre, Madagascar en novembre et la République démocratique du Congo (RDC) en décembre, les présidents sortants vont briguer un second mandat dans un contexte plus ou moins tendu. Une allergie aux reports de scrutins est à craindre en RDC, où les « glissements » de calendrier de l’ère Kabila ont laissé de mauvais souvenirs. Pour l’instant, les autorités assurent qu’il n’y aura pas de report du scrutin, auquel Moïse Katumbi, ancien gouverneur du Katanga, va se porter candidat.

Au Zimbabwe, la réélection d’Emmerson Mnangagwa, 79 ans, candidat de la Zanu-PF, le parti du défunt Robert Mugabe, au pouvoir depuis l’Indépendance, est-elle assurée ? Il l’avait emporté de peu, avec 50,8 % des voix en 2019, deux ans après la chute de Robert Mugabe, face au chef de l’opposition Nelson Chamisa, aujourd’hui âgé de 44 ans. Un porte-parole de sa Coalition des citoyens pour le changement (CCC) estime que « la Zanu-PF n’a aucune chance de l’emporter si les élections sont libres et transparentes ». Autrement dit, sans la triche électorale éhontée qui a marqué l’ère Mugabe.

Au Gabon, sans doute en août, la candidature d’Ali Bongo va de nouveau poser la double question de la succession dynastique et du troisième mandat. La limitation de mandats ayant été supprimée en 2018 dans la Constitution, un nouveau septennat est envisagé dans un contexte où l’opposition reste fragmentée, et où la véritable inconnue porte sur la réaction de la rue.

La perspective de 2024, année cruciale

Bien d’autres pays vont se préparer aux enjeux de 2024, une année qui comprend son lot d’inconnues. De ce point de vue, les législatives qui vont se dérouler au Bénin, à Djibouti, en Guinée Bissau, au Mali et en Mauritanie en 2023 vont donner le ton. Va-t-on vers la fin des transitions en 2024 au Mali, au Burkina et au Tchad lors des présidentielles annoncées ? Macky Sall briguera-t-il un troisième mandat et si oui, dans quelles conditions au Sénégal ?

De ce point de vue, les législatives qui vont se dérouler en Guinée-Bissau, au Mali et en Mauritanie en 2023 vont donner le ton. D’autres scrutins législatifs en 2023 vont aussi marquer des avancées ou des reculs dans la démocratie – comme les élections législatives de ce 8 janvier au Bénin, où trois partis d’oppositions sont en lice, contrairement à 2019, année où leur mise à l’écart avait provoqué une crise politique.

Bien des questions restent en suspens dans la perspective de 2024. Va-t-on vers la fin des transitions au Mali, au Burkina et au Tchad lors des présidentielles annoncées ? Macky Sall briguera-t-il un troisième mandat et si oui, dans quelles conditions au Sénégal ?

Paul Kagamé, au Rwanda, battra-t-il son propre record de 98,8 % des voix, obtenu en août 2017 ? Assistera-t-on, 30 ans après les premières élections libres de 1994, à la fin du long règne du Congrès national africain (ANC) en Afrique du Sud ? Un sondage n’a donné en août 2022 que 42 % d’intentions de vote à l’ANC, impliquant la formation, pour la première fois, d’un gouvernement de coalition.

Ce que confirme une enquête de la Fondation Brenthurst en novembre, qui donne moins de 50 % à l’ANC, dont la base lui reproche les niveaux persistants de chômage et de corruption. Le politologue William Gumede conseille à l’opposition de former « dès maintenant une coalition pour battre l’ANC sous la direction d’un leader neutre ». Un scénario utopique qui supposerait que le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique, « renonce à son leader actuel, John Steenhuisen », qui a le défaut d’être Blanc (une minorité de 7,65 % de la population).

Au Mozambique, le président sortant Filipe Nyusi du Front de libération du Mozambique (Frelimo), réélu en 2019 avec 73 % des voix et un taux de participation de 51 % des électeurs, se préparerait à entrer en lice pour un troisième mandat non constitutionnel. L’opposition a beau exiger un référendum, le Frelimo dispose de la majorité des deux tiers à l’Assemblée nationale pour faire modifier la loi fondamentale.

Avec rfi.fr

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RDC: plusieurs députés tournent le dos à Moïse Katumbi après sa candidature à la présidentielle https://loeilducontinent.com/rdc-plusieurs-deputes-tournent-le-dos-a-moise-katumbi-apres-sa-candidature-a-la-presidentielle/ https://loeilducontinent.com/rdc-plusieurs-deputes-tournent-le-dos-a-moise-katumbi-apres-sa-candidature-a-la-presidentielle/#respond Fri, 23 Dec 2022 11:14:56 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=2274 Moïse Katumbi a officiellement déclaré sa candidature à la présidentielle congolaise de 2023. L’ancien gouverneur a présenté ses ambitions mardi 20 décembre devant les membres de son parti à Lubumbashi. En quittant la majorité présidentielle, l’ancien gouverneur n’avait pas caché la possibilité de voir certains de ses lieutenants refuser de le suivre dans l’opposition. Il […]

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Moïse Katumbi a officiellement déclaré sa candidature à la présidentielle congolaise de 2023. L’ancien gouverneur a présenté ses ambitions mardi 20 décembre devant les membres de son parti à Lubumbashi. En quittant la majorité présidentielle, l’ancien gouverneur n’avait pas caché la possibilité de voir certains de ses lieutenants refuser de le suivre dans l’opposition. Il n’avait pas tort parce qu’une trentaine de députés, sur 69, qui se réclamaient jusque-là de son obédience ont décidé de lui tourner le dos et de rester fidèles à Félix Tshisekedi.

« Victoire certaine à l’élection de 2023 »
Mercredi, ils ont fait une déclaration dans ce sens. « Par la présente déclaration, nous réitérons notre appartenance à l’Union sacrée de la nation et témoignons notre loyauté au président de la République, chef de l’État, son excellence monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et lui rassurons notre indescriptible soutien à ses actions jusqu’à la victoire certaine à l’élection de 2023, a lu le porte-parole de circonstance, le député Mulamba Mputu. Nous prenons acte du départ de M. Moïse Katumbi et exigeons dans les 24 heures une clarification de position de tous membres de notre plateforme : députés, sénateurs, ministres et autres animateurs des institutions publiques ». Du côté de Moïse Katumbi, on relativise étant donné que la présente législature arrive à son terme en 2023.

Le bilan du président Félix Tshisekedi, qui a succédé en janvier 2019 à Joseph Kabila après une élection controversée, est « très mauvais, chaotique », a déclaré sur RFI et France 24 l’ancien gouverneur (2007-2015) du Katanga (sud-est), il y a quelques jours.

Avec rfi

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