Artisanat & mode – L'oeil du continent https://loeilducontinent.com Au coeur de l’information économique et financière de l’Afrique Tue, 05 Dec 2023 14:40:43 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.3 https://loeilducontinent.com/wp-content/uploads/2022/08/cropped-Fichier-1-32x32.png Artisanat & mode – L'oeil du continent https://loeilducontinent.com 32 32 209421051 Abarings : transcender l’esthétique des bijoux pour célébrer l’essence des richesses africaines https://loeilducontinent.com/partenariat-avec-abanaturelle-de-fatou-diedhiou/ https://loeilducontinent.com/partenariat-avec-abanaturelle-de-fatou-diedhiou/#respond Mon, 04 Dec 2023 21:48:27 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3997 Il y a quelque temps, nous avons rencontré Fatou Diedhiou, plus connue sous le nom de Abanaturelle, pour établir un partenariat avec L’OEil du Continent Media dans le cadre d’un projet avec le Ministère du Tourisme et des Transports aériens avant la scission du Ministère. Nous avons été véritablement touchés par les messages derrière ses […]

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Il y a quelque temps, nous avons rencontré Fatou Diedhiou, plus connue sous le nom de Abanaturelle, pour établir un partenariat avec L’OEil du Continent Media dans le cadre d’un projet avec le Ministère du Tourisme et des Transports aériens avant la scission du Ministère.

Nous avons été véritablement touchés par les messages derrière ses créations sous la marque Abarings, et nous avons donc souhaité arborer ses bijoux pour la campagne de promotion du magazine L’OEil du Continent, car ils correspondent parfaitement à la vision du magazine en mettant en avant les réalisations sur le continent, aussi bien par les dirigeants que par les particuliers.

L’Afrique regorge d’énormément de richesses, et Fatou DIEDHIOU , à travers sa marque Abarings, a trouvé un moyen très original et beau de les mettre en avant, avec des bijoux rappelant chaque trait ou monument important en Afrique.

abanaturelle

Notre coup de cœur est le bijou « Renaissance » , une représentation du Monument de la Renaissance, situé au Sénégal plus précisément à Dakar, symbolisant la renaissance Africaine, composé d’une bague, d’un bracelet, de boucles d’oreilles. Ensuite, il y a le bijou « Teranga », avec une touche fine et stylée rappelant le très connu car rapide du Sénégal, l’un des moyens de transport terrestre les plus populaires au pays de la Teranga. 

Nous ne pouvions pas oublier l’Amazone, un bijou imposant rappelant la statue Amazone du Bénin, symbole du courage et de la vaillance des femmes béninoises. Il y a également de petites pépites exclusivement créées pour ce partenariat. Vous seriez émerveillés par l’ingéniosité derrière ces chefs-d’œuvre, en toute objectivité.

Reconnue pour ses créations de contenu mettant en avant les cheveux naturels, Fatou DIEDHIOU dit Abanaturelle s’est également forgée une place significative dans le domaine des bijoux. L’ayant personnellement rencontrée, si nous devions définir Aba Naturelle en trois mots, ce serait professionnalisme, finesse et raffinement. En tout cas, c’est l’image que reflètent ses créations et elle-même par la même occasion.

 

 

abaring
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Bijoux africains: significations et attributs jamais découverts auparavant https://loeilducontinent.com/bijoux-africains-significations-et-attributs-jamais-decouverts-auparavant/ https://loeilducontinent.com/bijoux-africains-significations-et-attributs-jamais-decouverts-auparavant/#respond Wed, 17 May 2023 14:57:33 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=3463 Grâce à l’iconographie picturale et aux fouilles de tombes, Agora africaine nous livre une idée du rôle des bijoux dans les cultures africaines d’hier et d’aujourd’hui. Les significations et les attributs ne varieraient pas seulement d’un pays à l’autre, mais aussi entre les communautés d’un même pays. Dans cet article, il est surtout question de […]

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Grâce à l’iconographie picturale et aux fouilles de tombes, Agora africaine nous livre une idée du rôle des bijoux dans les cultures africaines d’hier et d’aujourd’hui. Les significations et les attributs ne varieraient pas seulement d’un pays à l’autre, mais aussi entre les communautés d’un même pays. Dans cet article, il est surtout question de mettre en évidence certaines caractéristiques et les rôles des bijoux dans certaines régions du continent.

Quelques faits importants sur les bijoux

Au-delà de l’aspect décoratif, les bijoux étaient utilisés sur le continent pour transmettre différents messages au sein des communautés.

Les bijoux servaient de moyen de communication

Un signe de richesse.

C’était un élément de base dans de nombreux accords de dot de mariage. Les bijoux refléteraient la valeur estimée de l’union. Les bijoux reçus par la femme lors de son mariage pouvaient être utilisés comme monnaie dans les communautés sahariennes pour maintenir la famille à flot économiquement durant les moments difficiles.

Statut social

Les bijoux étaient aussi utilisés pour signifier da classe sociale. Certaines pierres ou savoir-faire étaient réservés aux chefs et à la royauté de la communauté pour souligner leur position dans la société.

Ils étaient également utilisés pour indiquer l’état matrimonial. Un fait encore très présent dans la société moderne en Afrique ou ailleurs.

Ils intégraient les messages codés.

Les communautés à l’instar des femmes Massai utilisaient le design de bijoux pour échanger. Lors de la création des bijoux, elles utilisaient la juxtaposition de couleurs afin d’intégrer des messages codés.

Ils servaient de talisman et de protection.

Ils étaient utilisés pour la protection physique et spirituelle. Les femmes Ouled Nail d’Algérie portaient des bracelets à pointes pour repousser les admirateurs trop enthousiastes lors des danses.

Quelques types de bijoux selon les régions

En Afrique du Nord

Egypte

Collier avec pendentif faucon, Toutânkhamon – Wikipedia

L’Egypte est l’un des pays au monde dont l’histoire est très documentée. C’est aussi la région avec un certain nombre de bijoux anciens les plus célèbres tels que le buste de Néfertiti et le masque funéraire de Toutankhamon.

L’argent n’était pas très présent en Egypte, c’est pourquoi le cuivre et l’or étaient principalement utilisés. L’or était souvent complété par l’utilisation de trois couleurs, à savoir le lapis-lazuli, la cornaline et la turquoise.

Les cobras de protection

Les hommes et les femmes de toutes les classes sociales, portaient des bijoux durant leur vie, et même après la mort. Ils avaient une préférence pour des bijoux aux motifs élaborés. Même les statues de leurs dieux et de leurs rois devaient être ornées de bijoux somptueux. Leurs vêtements, selon les découvertes archéologiques, étaient simples et probablement plus axés sur la fonction.

En plus de ces bijoux, il y avait leurs amulettes et talismans protecteurs, qui seraient soit infusés dans leurs bijoux, soit portés indépendamment. Ils étaient aussi importants pour protéger le porteur dans le pays des vivants que dans le royaume des morts.

Les bijoux avaient aussi une fonction commémorative en Egypte. À cet effet, il y avait des amulettes spécifiques pour l’au-delà. Selon Britannia,  » Le scarabée, la fleur de lotus, le nœud d’Isis, l’œil d’Horus, le faucon, le serpent, le vautour et le sphinx sont tous des symboles de motifs liés à des cultes religieux tels que le culte des pharaons et des dieux et le culte des morts. »

Dans le Sahara

En Tunisie, au Maroc et en Algérie, les formes de bijoux populaires comprennent les broches, les pendentifs, les bandeaux, les épingles à châle de forme triangulaire et les ornements de poitrine. L’argent est le métal de prédilection de la culture berbère et touareg, car l’or est considéré comme un porte-bonheur.

 

Bijoux

Croix touareg du Niger [Image Google]

Fait intéressant, les femmes berbères superposaient des bijoux avant qu’ils ne deviennent courants. Ils porteraient plusieurs de leurs pièces à la fois : des boucles d’oreilles, associées à des colliers, des bagues, des broches, des bracelets de cheville et des bracelets.

 

A nos jours, trouver les pièces antiques originales n’est pas toujours évident, parce que les femmes berbères ont depuis la nuit des temps opté pour des pièces personnalisées. Il y avait donc la pratique courante de fondre des pièces et de les transformer en de nouveaux bijoux pour une femme en particulier. Les grandes pièces lourdes aux détails complexes sont également une caractéristique que vous verrez parmi d’autres communautés de la région saharienne. Les Touaregs ont une préférence pour le design symétrique, géométrique et audacieux, à l’exemple de la croix touareg transmis de père en fils. D’après la culture touarègue, elle protégerait contre le mal.

 

En Afrique équatoriale

Bijoux

Bijoux en Ivoire – Source
leuksenegal.com

En Afrique équatoriale, l’ivoire était l’un des principaux éléments de la conception de bijoux. Le matériel était considéré comme sacré et était réservé aux rois. Selon Jewels for Me, l’ivoire était également incorporé dans les cérémonies d’initiation, « en RDC, on trouve de l’ivoire sculpté dans des formes figuratives, dont certaines représentent des ancêtres et sont portées pour la protection ou comme insignes pour marquer l’initiation dans la société. Dans le sud-ouest du Congo, les Pende fabriquent des masques en ivoire pour indiquer que le porteur a subi la circoncision et l’initiation.

Le commerce a apporté des matériaux tels que des perles de verre, du laiton, de l’or, du cuivre et du corail qui ont ensuite été incorporés dans de nombreuses créations anciennes. Les femmes béninoises auraient porté des ornements de hanche en laiton tandis que les femmes nigérianes portaient des bracelets larges en laiton finement tissés lors du processus de séduction. Les Yorubas du Nigeria auraient introduit le processus de la cire perdue dans la région de la savane. Ce qui a rendu les créations en laiton et bien d’autres possibles. Les perles étaient également utilisées dans les pièces de noblesse comme avec l’Oba au Bénin, les bamilékés au Cameroun et les Yorubas.

L’or dans la fabrication des bijoux en Afrique équatoriale

La région entre le Sahara et la forêt équatoriale est riche en minéraux. Ce qui justifierait le fait que l’or, en particulier, semblait être un métal de choix. Les femmes peules du Mali utilisaient des boucles d’oreilles en or pour représenter leur caste en termes de richesse.

BijouxPlus les boucles d’oreilles étaient grosses, mieux c’était pour la famille. Les chefs traditionnels Sénégalais portaient des objets extravagants aux motifs complexes travaillés. Alors que les femmes portaient les bijoux sous des formes que nous associons aujourd’hui, telles que des bracelets, des bracelets de cheville et des colliers.

En Côte d’Ivoire, les bijoux en fer forgé représentaient les animaux qui les entouraient. Ils fabriquaient des bracelets sénoufos et des pythons sacrés. Dans la communauté Ashanti, les hommes ornaient des casques fabriqués à partir de peaux raidies et décorées d’ornements en bois et de feuilles d’or. Les princes et les dignitaires étaient également connus pour porter d’énormes bagues en or qui étaient également fabriquées selon la technique de la cire de lot.

De nos jours, la production traditionnels toujours pratiqués sur le continent. Elle résiste tant bien que mal aux techniques et aux technologies.

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Cameroun: un festival rend hommage à un serpent mythologique pour les peuples Ekang et Beti https://loeilducontinent.com/cameroun-un-festival-rend-hommage-a-un-serpent-mythologique-pour-les-peuples-ekang-et-beti/ https://loeilducontinent.com/cameroun-un-festival-rend-hommage-a-un-serpent-mythologique-pour-les-peuples-ekang-et-beti/#respond Mon, 09 Jan 2023 17:08:33 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=2345 Des danseurs vêtus d’obom, tissu traditionnel Ekang Beti, suivent le rythme des balafons et tam-tams à l’ombre des buildings de l’avenue Kennedy à Yaoundé. Un spectacle inédit, mené par Otélé Belomo. Il a enfilé le costume du guerrier. Il agite sa lance le visage serré… « Aujourd’hui j’ai joué le rôle du Neboro, celui qui […]

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Des danseurs vêtus d’obom, tissu traditionnel Ekang Beti, suivent le rythme des balafons et tam-tams à l’ombre des buildings de l’avenue Kennedy à Yaoundé. Un spectacle inédit, mené par Otélé Belomo. Il a enfilé le costume du guerrier. Il agite sa lance le visage serré… « Aujourd’hui j’ai joué le rôle du Neboro, celui qui a montré au peuple la voie, explique-t-il. C’est le dos du serpent, le peuple béti a marché sur le dos d’un serpent le Ngan Medza pour aller d’une rive de la Sanaga à l’autre ».

Le Ngan Medza, le mythique reptile a donné son nom au festival. Pour Bingono Bingono patriarche, ce serpent géant qui a permis aux peuples Ekang Beti ou encore Ntoumou de franchir la Sanaga était invoqué par les initiés, il y a plus de 5 000 ans : « Le Ngan Medza, le serpent géant de la traversée de la Sanaga se situe à l’époque de la préscience où les initiés étaient encore en osmose avec les entités décorporées que sont les ancêtres, les génies et les esprits. »

« C’est important que les Beti se retrouvent »
Direction ensuite le musée ethnologique des Peuples de la forêt. C’est le village du festival. Un lieu apaisant au cœur de Yaoundé. Dr Therese Fouda, fondatrice du musée, est, elle, à l’origine du festival né en 2022 : « Le festival, c’est moi qui l’ai conçu, on l’a créé ici. C’est important que les Beti se retrouvent, qu’il y ait de l’amour et le vivre ensemble déjà entre nous et avec les autres. » Cette pharmacienne et passionnée d’art rêve en effet de perpétuer la tradition des peuples de la forêt et faire voyager le festival Ngan-Medza partout dans le monde.

L’anthropologue Aurélien Mvesso décrypte le rôle d’une manifestation de ce type : « On a développé le communautarisme qui se manifeste dans nos jours à travers la musique, à travers l’art, et bien d’autres choses. Cependant, trop de modernités ont aussi tué la culture, parce que comme nous étions une culture essentiellement orale. La transmission se perd un peu. Vous grandissez dans un milieu, et dans ce milieu vous commencez à comprendre certaines choses : vous vivez telle que la communauté le fait. Maintenant ce n’est plus ça, il faut transmettre, il faut travailler pour que sa culture ne meure pas, c’est ça la véritable difficulté des peuples de la forêt. D’où ce carnaval qui est une sorte de réconciliation entre nous et notre passé pour pouvoir le transmettre à l’avenir. »

Avec rfi

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BEUZ SOLD’ART, L’ARTISTE VISUEL https://loeilducontinent.com/beuz-soldart-lartiste-visuel/ https://loeilducontinent.com/beuz-soldart-lartiste-visuel/#respond Thu, 20 Oct 2022 16:51:05 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=1083 Très à l’affût de l’actualité, Beuz’art, de son vrai nom Pape Samba Ndiaye, est tout de suite frappé par les évolutions que connaît le monde, non seulement à cause de la mondialisation mais aussi grâce aux technologies. Certaines pratiques traditionnelles en Afrique et même ailleurs dans le monde sont remplacées par des pratiques issues de […]

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Très à l’affût de l’actualité, Beuz’art, de son vrai nom Pape Samba Ndiaye, est tout de suite frappé par les évolutions que connaît le monde, non seulement à cause de la mondialisation mais aussi grâce aux technologies. Certaines pratiques traditionnelles en Afrique et même ailleurs dans le monde sont remplacées par des pratiques issues de la mondialisation. Les valeurs africaines, selon lui, commencent ainsi petit à petit à disparaître. Elles volent en éclats. C’est ce qu’il essaye de matérialiser dans son exposition « Métamorphose » tenue de mars à mai 2022, à la galerie Hopp, où il montre comment, petit à petit, la femme Africaine et la culture Africaine dans son ensemble, évoluent, se métamorphosent au fil du temps. Il se donne alors pour mission à travers son art de « revaloriser tout ce qui perd sa valeur afin de repartir de soi ». C’est d’ailleurs de là qu’il met en avant sa touche personnelle : les pixels.

En photographie, une image pixélisée, est une image qui a perdu sa qualité. Chaque pixel pour Beuz Sold’art, est une identité propre. En rassemblant plusieurs pixels, il parvient à redonner une forme à l’objet qu’il souhaite matérialiser. Il lui « redonne ainsi de la valeur ».

En tant qu’artiste contemporain, Pape Samba Ndiaye dit Beuz est pour l’évolution, le partage et l’ouverture sur le monde. Un message qu’il essaye de transmettre en alliant la peinture traditionnelle comme nous la connaissons à l’art moderne, ce, à travers l’utilisation des pixels, qui fait appel à des techniques tirées du numérique. Cependant, pour ce dernier, l’Afrique doit « évoluer au même rythme que le reste du monde mais selon son contexte ». En d’autres termes, nous devons nous ouvrir sans perdre de vue nos racines, nos valeurs et nos pratiques culturelles ancestrales.

Beuz se décrit comme un artiste conceptuel. Toutes ses créations ont des fiches techniques descriptives. Son objectif, aller en profondeur de chaque thématique abordée. Aujourd’hui, Beuz est propriétaire d’une Galerie d’Art situé à Camberène, un quartier de Dakar, au Sénégal, où il expose ses créations et attire les passionnés d’art. Ses œuvres se vendent lors d’expositions mais aussi directement depuis sa galerie. Entre 2013 à 2022, Beuz a exposé ses œuvres dans plusieurs galeries, parmi lesquelles la galerie Hopp, très connue au Sénégal. Il a également l’occasion d’exposer à Washington à l’occasion de la « Seventy-five years of National Gallery Paintings ».

Son talent et l’originalité de sa technique lui ont d’ailleurs valu une nomination en tant que lauréat de la 10ème édition du Salon international des Art Visuels du Sénégal, en 2019, à la Galerie nationale, primé au grand théâtre sous le haut patronage du Président du Sénégal, Macky Sall.

Toujours dans le but de combiner l’art avec l’évolution technologique, Beuz Sold d’Art ne se fixe aucune limite. Il est d’ailleurs prêt à s’ouvrir à l’art numérique ou la crypto-Art avec l’utilisation des NFT (Jeton non fongibles).

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MODE AFRICAINE: Momo Cissé sait s’y prendre https://loeilducontinent.com/mode-africaine-momo-cisse-sait-sy-prendre/ https://loeilducontinent.com/mode-africaine-momo-cisse-sait-sy-prendre/#respond Thu, 20 Oct 2022 16:24:59 +0000 https://loeilducontinent.com/?p=1066 Apporter une touche royale à la mode africaine, voici une ambition que s’est fixée Mohamed Sinna Cissé dit Momo, un jeune accessoiriste sénégalais qui à travers son entreprise Empire d’Afrique, propose des accessoires et des costumes de scène qui mettent en avant le luxe et la royauté en Afrique. Utilisés à la fois dans les […]

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Apporter une touche royale à la mode africaine, voici une ambition que s’est fixée Mohamed Sinna Cissé dit Momo, un jeune accessoiriste sénégalais qui à travers son entreprise Empire d’Afrique, propose des accessoires et des costumes de scène qui mettent en avant le luxe et la royauté en Afrique.

Utilisés à la fois dans les séries télévisées, pour des shooting photos ou pour apporter une touche particulière à sa tenue, les accessoires d’empire d’Afrique sont très prisés du publique. Et cela, Momo le doit à sa créativité.

Plusieurs marques font appels à ses services pour sublimer leurs mannequins.

Passionné de mode et de dessin, Momo commence sa carrière en tant que styliste modéliste, à travers des reprises de croquis qu’il publie sur les réseaux sociaux. Il se fait vite remarquer par le publique.

Très vite, ses créations prennent de l’ampleur et il décide de sortir de sa zone de confort. C’est comme cela qu’il crée son premier costume pour homme, qui plus tard deviendra l’un des prétextes pour le lancement d’Empire d’ Afrique, une entreprise d’accessoires et de costumes de scène. Variant entre 35 000 FCFA et 45 000 FCFA le prix de la location, les costumes de Momo viennent apporter une réponse à la problématique de l’originalité ou l’art de se démarquer, dans le secteur artistique.

Ce qui pousse les uns et les autres à faire appel à ses services, c’est ce sentiment d’authenticité qui se dégage des créations lorsqu’on y ajoute la touche Empire d’Afrique. C’est en tout cas, ce que laissent comprendre des créateurs et des marques tels que Meya Boutique, qui pour mettre en valeur ses tenues tradi-modernes, n’hésite pas à utiliser les accessoires proposés par Momo Sinna Cissé. Les costumes de Momo, pour la plus part, matérialisent des figures royales d’Afrique. On y retrouve par exemple la tenue de la reine zulu, la tenue reine hijab « hijab queen » composée d’une couronne avec auréole, des boucles d’oreilles, des bracelets, d’un collier ndebele, d’un bustier, le tout sur une grande robe drapée évasée avec le foulard en voile. Il y a également la tenue de la déesse composée d’une couronne avec oréole en or assortie d’un bustier en or en plus du drapé. Chez empire d’Afrique, les hommes trouvent également leur compte. Avec la Khaliss crown, composée d’une couronne en argent pour homme et d’un collier en métal, les hommes créatifs ne peuvent que se réjouir. Les matières que Momo privilégie pour ses créations sont le bronze, l’argent et l’or. Dans ses collections, on retrouve des armures, des couronnes, des colliers, des boucles d’oreilles, des bustiers, des chapeaux et bien d’autres accessoires allant tous dans le sens de révéler l’originalité et le savoir faire des artistes africains.

Momo collabore beaucoup avec des influenceurs des réseaux sociaux. Des visages comme celui de la jeune tiktokeuse, Faynara reviennent souvent sur ses publications. Sa stratégie, faire le maximum de collaborations pour mettre en avant ses créations et permettre au publique cible de se projeter grâce aux différentes mises en scène qu’il partage.

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