Une rencontre d’échange et de partage axée sur la présentation des nouvelles orientations de l’Etat en matière de logements s’est tenue, ce mardi, à Dakar, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national d’accès au logement et de la rénovation Urbaine (PNALRU).
Ce Programme vise à mobiliser le secteur bancaire afin de faciliter l’accès au logement et encourager le développement du crédit habitat.
«Le loyer représente 54% des dépenses d’un ménage. Tout travailleur veut avoir cette dignité d’avoir son chez soi. Voilà ce que représente le logement pour les ménages. Le Sénégal a un déficit de plus de 500 000 logements. D’où la nécessité de réfléchir à un programme capable de répondre à ces besoins à moyen et long terme», a déclaré le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires.
Selon Moussa Balla Fofana qui s’exprimait en marge de la rencontre, il est important de structurer ce Programme transversal, qui implique plusieurs ministères et autres acteurs clés, notamment ceux du secteur bancaire, des SFD (Systèmes Financiers Décentralisés), des assureurs, etc.». «Nous sommes conscients que le continent est confronté à des défis liés à la résorption du déficit en logements, et qu’ensemble, nous devons conjuguer nos efforts», a-t-il ajouté.
Toujours à l’en croire, 12 projets de logements ont été déjà identifiés, avec des sites et des promoteurs. «Cette année, la pose de la première pierre devra être actée. Sur ces sites, nous avons déjà identifié 18 000 hectares, dont 4 000 sécurisés. Au niveau des promoteurs, nous en avons sélectionné 20, qui nous permettront de lancer ces projets déjà en perspective», a précisé le ministre.
Lors de sa prise de parole dans la salle, Moussa Balla Fofana a indiqué que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national d’accès au logement et de rénovation urbaine (PNALRU). une priorité du gouvernement du Sénégal pour répondre aux besoins croissants en logements et améliorer les conditions de vie des concitoyens».