Le ministre français du Commerce extérieur, Olivier Becht, est, depuis hier, mardi 21 février, à Nairobi. Il s’est entretenu avec le président kenyan William Ruto en marge du forum économique Kenya – Union européenne qui se tient jusqu’à ce soir dans la capitale kenyane. Objectif : renforcer la présence des entreprises française au Kenya, et en particulier, relancer deux grands projets d’infrastructures négociés sous l’ex-président Uhuru Kenyatta mais qui peinent à se concrétiser depuis.
Olivier Becht est le seul ministre européen à avoir fait le déplacement à Nairobi pour le forum des affaires Kenya – Union européenne. C’est dire l’importance que revêt le Kenya aux yeux de Paris. Actuellement, 130 entreprises françaises y opèrent mais, « nous pouvons faire encore mieux », espère le ministre du Commerce extérieur car le Kenya est un pays « en forte croissance, qui investit pour son avenir », dit-il.
Porte d’entrée
Ce pays est aussi considéré comme la porte d’entrée des entreprises françaises en Afrique de l’est. La France souhaite notamment renforcer sa présence dans les domaines de l’agriculture, de la santé et des infrastructures sportives. Mais, au cours de l’entretien entre William Ruto et Olivier Becht, il aura surtout été question de deux gros projets d’infrastructures que Paris souhaite débloquer. Et notamment la construction de 175 km d’autoroute reliant Nairobi à Mau Summit dans l’ouest du Kenya.
Projets en suspens
En visite à Paris le 24 janvier 2023, le chef de l’État kényan a demandé à son homologue Emmanuel Macron de revoit les termes de ce contrat signé en 2919 du temps de son prédécesseur. Depuis, « de nouvelles offres ont été produites », explique à RFI le ministre. Selon nos informations, Vinci a en effet revu sa copie. La balle est donc de nouveau dans le camp du Kenya. L’autre projet au cœur des discussions concerne la ligne de métro de la capitale ; celui-ci reste encore en suspens.
(Avec rfi.fr)