Difficile, en ces temps de crise, pour certaines personnalités politiques de s’afficher à Davos, considéré comme le temple du capitalisme. Grands absents de cette 53e édition : les Britanniques. Ni le Premier ministre Rishi Sunak, ni son chancelier de l’Échiquier, Jeremy Hunt, ne feront le déplacement alors que, traditionnellement, les sessions auxquelles participent les Britanniques sont les plus courues. Même les travaillistes Tony Blair et Gordon Brown faisaient salle comble. La mobilisation sociale qui perturbe depuis des semaines le quotidien des Britanniques n’y est sans doute pas étrangère.
Tensions autour des retraites pour Macron
Difficile également pour Emmanuel Macron de faire le déplacement alors que la France se prépare jeudi à une journée de paralysie contre la réforme des retraites. Emmanuel Macron, un habitué de Davos, puisqu’il a fait partie des Global Young Leaders, ces jeunes à haut potentiel repérés par le Forum économique mondial.
Autre grand habitué également absent cette année : le Sud-Africain Cyril Ramaphosa. La crise énergétique que traverse son pays a eu raison de sa présence. Des défections remarquées, mais que les organisateurs se sont bien gardé de commenter.
Avec rfi.fr
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